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Ebola : la frontière fermée mais…



Ebola : la frontière fermée mais…
Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a beau, décrété la fermeture des frontières dans le cadre de la lutte contre la fièvre hémorragique de l’Ebola mais la mesure est loin d’apaiser les habitants du Sud en raison de la porosité de la frontière.  La frontière avec la Guinée Conakry s’étend sur des centaines de kilomètres et la porosité qui y est de mise, est sans commune mesure. Les agents de sécurité le long de la frontière sont d’abord en nombre insuffisant et ils sont aussi dépourvus de moyens qui leur permettent de remplir leur mission, livre le correspondant  de la Rfm à Kolda où dit-on : «Malgré la mesure de fermeture, on n’est pas à 100% en sécurité parce que la frontière est poreuse. Sur 1000 personnes qui quittent la Guinée pour le Sénégal, les 800 passent par des sillons, les pistes de production qui ne sont pas des voies officielles », témoigne-t-on sans manquer de préciser que «Il y a un manque de personnel, c’est une évidence. Tout au plus, il y a deux ou trois policiers sans voitures encore moins de moto ou vélo ». Des voies qu’empruntent souvent les trafiquants. 

 
Ce, au moment où à Tambacounda même les commerçants du marché central approuvent la décision de fermeture. « La santé avant tout. Je préfère avoir une bonne santé que des millions », se réjouit l’un d’eux.  Le seul problème, précisent-il, c’est qu’ils n’ont pas pu stocker une quantité de produits provenant de la Guinée ». Des produits dont on ne veut pas parler en banlieue dakaroise notamment à Guédiawaye. Même la Cola, la cola de la Guinée dit communément « petit cola » sont concernées. Malgré les propos du Dr Ahmadou Tidiane Kane, généraliste à l’hôpital Roi Baudoin qui sert : « Le premier point, c’est d’éviter d’abord de transporter des produits qui viennent des zones endémiques d’Ebola mais tant que la cola ou la « petit cola » n’a pas touché ces substances-là, il n’y pas de risque d’infection ».

 
Ajoute le ministre de la Santé et de l’Action sociale : «Il n’y a pas de risque » mais « il faut faire preuve d’une bonne hygiène" car "la contamination de l’Ebola se fait au sang et à la sécrétion animale », rassure Eva Marie Coll Seck. 


Vendredi 22 Août 2014 - 16:26


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