Après la pluie, les eaux stagnantes se multiplient en Centrafrique alors que le pays fait face à une épidémie de choléra. « Il y a des couches d’algues, vertes et noires, que je vois et puis il y a un dépôt de moustiques qui sont là-dessus », constate Alain, habitant d’un quartier de Bangui. Et ce en dépit de travaux d’assainissement ou de voirie lancés par les autorités par les autorités dans les quartiers de Bangui, depuis le début des années 2000.
L’Etat ne peut pas tout, selon le docteur Hama Cloutse, ingénieur en hydraulique pour Unicef : « Ces eaux stagnantes, comme on l’a vu, sont des niches de prolifération des insectes tels que les moustiques ou les mouches. Des endroits favorables par exemple pour les ânes ou les chiens qui vont venir, qui peuvent se balader dans ces eaux. Et on a vu aussi que les enfants peuvent facilement aller dans ces endroits un peu insalubres pour revenir à la maison avec donc des saletés. Ce qui fait que si on ne sensibilise pas la population sur une meilleure pratique en termes de gestion des eaux usées, en termes de gestion et d’utilisation des latrines, ça risque de poser d’autres problèmes. Une eau qui est usée et qui est déjà utilisée doit être bien gérée pour ne pas être source de maladies. »
Source: Rfi.fr
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