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Exploitation de la mine de fer de la Falémé : L’Etat à la recherche de 350 milliards

L’Etat du Sénégal compte relancer le projet du gisement de fer de la Falémé, estimé à plus de 630 millions de tonnes de fer, la relance nécessite plus de 350 milliards de nos francs pour son exploitation à l’horizon 2020. Et pour l’occasion une rencontre a réuni le ministre de l’Industrie et des mines Ali Ngouille Ndiaye et des partenaires intéressés par le projet.



Le projet d’exploitation des mines de fer de la Falémé est en passe de renaître. Le Sénégal qui compte exploiter à l’horizon 2020 ce gisement de fer  dont les réserves sont estimées à 630 millions de tonnes a organisé hier un tour de table avec de potentiels partenaires. Le ministre de l’Industrie et des mines, Aly Ngouille Ndiaye, a indiqué qu’après que le contentieux avec Arcelor Mittal ait été définitivement vidé, le moment est venu de mettre en œuvre ce projet.
 
«Il reste maintenant à identifier un opérateur et des partenaires disposant des capacités techniques et financières et suffisamment engagés pour la réalisation de chaque composante du projet dans un cadre de partenariat sécurisé apte à prémunir  des contentieux inutiles.» Il faut dire que le Projet intégré d’exploitation des mines de fer de la Falémé figure  dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
 
Selon les informations fournies par la société des Mines de Fer du Sénégal Oriental (Miferso), le coût du projet est estimé à 1 450 milliards de francs Cfa. Le projet qui table sur une production annuelle de 15 à 25 millions de tonnes de fer se compose d’une mine à ciel ouvert dont le coût est estimé à 700 millions de dollars, un port minéralier à Bargny pour le même coût, une unité sidérurgique qui va permettre de transformer une partie du minerai en acier pour une consommation locale et sous-régionale. Le projet comporte également la réalisation d’une ligne de chemin de fer pour relier le site d’exploitation au port de Bargny-Sendou, distant de 750 km.
 
Toutefois, la réhabilitation du chemin de fer Dakar Bamako ayant pris en charge une bonne partie du tronçon, il ne resterait à faire qu’une ligne de 311 kilomètres entre la mine et Tambacounda. A terme, le Sénégal espère créer des milliers d’emplois avec ce projet, désenclaver les régions de Tamba et Kédougou et renforcer le pôle industriel dans la zone portuaire de Bargny/ Diamniadio.


Mardi 13 Octobre 2015 - 15:37


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