Dans cette interview ce mardi matin au journal Les Echos. Jean-Marc Ayrault se garde bien de prononcer le mot réforme, un terme qui suffit à lui seul à faire bouillir la marmite sociale. Pas de réforme donc, mais une «remise à plat du système fiscal», dit-il. Le chef du gouvernement l'explique : la fiscalité en France est trop complexe. « Quasiment illisible » , estime Jean-Marc Ayrault. Résultat, ajoute-t-il, les Français trop souvent ne comprennent plus sa logique. Ils ne sont pas convaincus que ce qu'ils paient est juste et que le système est efficace.
Jean-Marc Ayrault entend refaire de l'impôt un acte «citoyen» dit-il. C'est la base, selon lui, du pacte social mais c'est aussi et de manière plus pragmatique un enjeu de compétitivité pour les entreprises et pour les ménages, la clé du pouvoir d'achat. Voilà pour la philosophie. Concernant la méthode maintenant, Jean-Marc Ayrault annonce qu'il va consulter les partenaires sociaux dans les tous prochains jours.
Parmi les pistes évoquées, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, la contribution sociale généralisée, une taxe qui sert au financement de la sécurité sociale. C'était une promesse de campagne du président Hollande pour plus d'équité. Problème : réunir les deux pourrait augmenter la pression fiscale sur certains ménages. Le terrain, on le voit, est miné et risqué pour le chef du gouvernement et pour le président qui battent en ce moment dans les sondages des records d'impopularité.
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