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François Hollande «prêt» à présider pour rassembler la France

En France, c’est le sprint final de la campagne électorale avec ses déclarations et ses petites phrases à exactement une semaine du premier tour et surtout de grands meetings en plein air. 100 000 participants revendiqués par l'UMP, place de la Concorde, à Paris, où Nicolas Sarkozy tenait son rassemblement. 100 000 sympathisants également revendiqués par le Parti socialiste sur l'esplanade du château de Vincennes, aux portes de Paris. C’est là que François Hollande a prononcé son discours.



François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle devant le château de Vincennes, le 15 avril 2012. Reuters/Charles Platiau
François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle devant le château de Vincennes, le 15 avril 2012. Reuters/Charles Platiau
Il y avait plus de 100 000 personnes, selon le Parti socialiste, un chiffre évidemment invérifiable. Un porte-parole de François Hollande relativisait d’ailleurs la guerre des chiffres : nous ne sommes pas dans une opération de bodybuilding politique.

« Majorité silencieuse » à la Concorde, contre « majorité populaire » à Vincennes. Il fallait jouer sur les contrastes. La foule colorée, armée de nombreux drapeaux, continuait à affluer alors que François Hollande en était déjà à la moitié de son discours.

La démonstration de force est donc réussie. « J'entends la clameur, je mesure la ferveur », a déclaré François Hollande à son arrivée sur la scène. « J'imagine demain le bonheur qui pourrait être le nôtre si nous parvenons, vous et moi, à la victoire, le 6 mai ! », a-t-il ajouté.

Mais prudence, le candidat socialiste ne perd pas des yeux l’objectif sur lequel il y a dix ans Lionel Jospin avait un peu fait l’impasse : le premier tour. « J’entends les colères, mais je dois traduire ces colères en acte de gouvernement car je suis le seul à gauche à pouvoir l’emporter », a-t-il dit.

Le même discours que François Mitterrand en 1981, les mêmes marqueurs de gauche : « Je suis le président de la fin des privilèges qui ne se soumettra pas au marché.» François Hollande a d’ailleurs accusé Nicolas Sarkozy de jouer sur les peurs, d’appeler la spéculation à l’aide pour empêcher l’alternance.

François Hollande, lui, ne veut pas gagner seulement sur un rejet mais sur un projet. Et plusieurs fois il a répété qu’il était « prêt » à présider pour rassembler la France. C’est son état d’esprit à une semaine du premier tour. Une confiance tranquille, pour reprendre l’expression d’un de ses proches, rien n'est gagné, tout est possible.
Source: RFI


Lundi 16 Avril 2012 - 09:53


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