Le président Ali Bongo entame son deuxième septennat dans un contexte délicat. Même si la proclamation des résultats définitifs n'a donné lieu à aucune violence, la crise post-électorale n'est pas encore terminée. Et Jean Ping estime toujours qu'il est le président élu, même si l'opposition paraît quelque peu désemparée.
Selon plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise, le président Ali Bongo semble isolé sur la scène internationale. Seulement quatre chefs d'Etat ont fait le déplacement ce mardi 27 septembre, aucun de la sous-région. La France et l'Union européenne ont simplement pris acte de sa réélection.
« Un gouvernement d’ouverture est exclu »
Au-delà des questions économiques, l'autre grand défi pour le chef de l'Etat est donc politique. Il faudra aussi reconstruire son parti, le PDG. D'importants ténors ont rejoint le camp de Jean Ping. Dans ces conditions, quelle sera la marge de manœuvre d'Ali Bongo pour diriger un pays profondément divisé ? Sera-t-il en mesure d'ouvrir son gouvernement, comme il le souhaite ? Parviendra-t-il à séduire quelques leaders de l'opposition ?
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, le porte-parole de Jean Ping, a réaffirmé mardi la mobilisation de l'opposition contre ce qu'il qualifie de coup d'Etat électoral. « Toute participation à un quelconque gouvernement d’ouverture est exclue. En tout cas, de la part de Jean Ping, c’est clair. Il y a eu une prestation de serment en catimini. Il y a un appel au dialogue parce qu’en réalité on n’a aucune légitimité politique », a-t-il déclaré.
Prise de conscience ?
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nzé, le porte-parole du gouvernement, Ali Bongo a conscience de l’enjeu que constitue le rétablissement de la confiance et du lien social entre les Gabonais. Le président tiendra ses engagements et le rang du Gabon.
Lors de sa cérémonie d'investiture, le chef d'Etat gabonais a, en effet, prononcé un discours engagé. Il a notamment jugé nécessaires les réflexions devant aboutir à des réformes constitutionnelles concernant les élections à deux tours, la limitation et la durée des mandats électifs. Et c'est la première fois qu'il est aussi précis sur la question du dialogue.
Source: Rfi.fr
Selon plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise, le président Ali Bongo semble isolé sur la scène internationale. Seulement quatre chefs d'Etat ont fait le déplacement ce mardi 27 septembre, aucun de la sous-région. La France et l'Union européenne ont simplement pris acte de sa réélection.
« Un gouvernement d’ouverture est exclu »
Au-delà des questions économiques, l'autre grand défi pour le chef de l'Etat est donc politique. Il faudra aussi reconstruire son parti, le PDG. D'importants ténors ont rejoint le camp de Jean Ping. Dans ces conditions, quelle sera la marge de manœuvre d'Ali Bongo pour diriger un pays profondément divisé ? Sera-t-il en mesure d'ouvrir son gouvernement, comme il le souhaite ? Parviendra-t-il à séduire quelques leaders de l'opposition ?
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, le porte-parole de Jean Ping, a réaffirmé mardi la mobilisation de l'opposition contre ce qu'il qualifie de coup d'Etat électoral. « Toute participation à un quelconque gouvernement d’ouverture est exclue. En tout cas, de la part de Jean Ping, c’est clair. Il y a eu une prestation de serment en catimini. Il y a un appel au dialogue parce qu’en réalité on n’a aucune légitimité politique », a-t-il déclaré.
Prise de conscience ?
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nzé, le porte-parole du gouvernement, Ali Bongo a conscience de l’enjeu que constitue le rétablissement de la confiance et du lien social entre les Gabonais. Le président tiendra ses engagements et le rang du Gabon.
Lors de sa cérémonie d'investiture, le chef d'Etat gabonais a, en effet, prononcé un discours engagé. Il a notamment jugé nécessaires les réflexions devant aboutir à des réformes constitutionnelles concernant les élections à deux tours, la limitation et la durée des mandats électifs. Et c'est la première fois qu'il est aussi précis sur la question du dialogue.
Source: Rfi.fr
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