
Ambiance calme et très détendue dans le campus. Il y a deux jours, les gendarmes ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les étudiants qui manifestaient violemment dans la rue pour exiger la reprise des cours. L’annonce du SNEC (Syndicat national des enseignants et chercheurs) de suspendre la grève est donc très appréciée par les étudiants.
« On était assez fatigués de rester à la maison. Ca faisait tellement longtemps qu'on attendait cela », explique l'un d'eux. « On craignait le spectre de cette année blanche, raconte un autre.La levée de la grève tombe à point nommé ».
Sous l’arbre à palabre où ils sont rassemblés, les étudiants sont à la fois joyeux et inquiets : « Les programmes ont été chamboulés, ce n'est même pas sûr qu'on rattrappe tout le programme ».
Tous les amphis et salles de classe sont restés fermés. Les cours n’ont pas repris mais le piquet de grève a été levé.
Le mouvement aura donc duré 80 ans jours. Les enseignants avaient cessé de travailler le 5 février pour exiger la concrétisation d’une promesse du chef de l’Etat d’augmenter leurs salaires jugés trop faibles par Ali Bongo lui-même. A la place d’une augmentation de salaire, le gouvernement a augmenté la prime de recherche qui passe de 200 000 à 450 000 francs CFA par mois. De quoi faire saliver les autres fonctionnaires.
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