Coup de théâtre, ce lundi, à la Cour Suprême. Emmanuel Fagbenle, le président de cette juridiction, s'est tout simplement récusé.
« Ce recours attendra que la Cour suprême soit constituée ou bien le temps de permettre aux juges d'arriver en Gambie », a-t-il indiqué.
Impossible, pour ce magistrat, de se pencher sur la demande d'annulation de la cérémonie d'investiture d'Adama Barrow, tant que la Cour Suprême n'aura pas, au préalable, statué sur les litiges électoraux soulevés par Yahya Jammeh le mois dernier.
Or, cette Cour ne sera pas opérationnelle avant le mois de mai. C'est un échec pour Yahya Jammeh qui comptait sur des arguments juridiques pour justifier la prolongation de son mandat.
La demande déposée, jeudi soir, a la tonalité d’une injonction. Yahya Jammeh demande à la Cour suprême d’émettre « une interdiction » à toute personne investie de pouvoir judiciaire de permettre à Adama Barrow de prêter serment ce jeudi. La Cour suprême n’avait déjà pas pu se réunir, la semaine dernière, à cause de l’absence de la plupart des magistrats qui doivent siéger dans cette Cour. Pour rappel, la Cour suprême n’était pas en mesure de se prononcer sur les autres recours déposés par Yahya Jammeh jusqu’au mois de mai 2017.
Bras de fer
Il y a un bras de fer diplomatique avec, ce week-end, les multiples pressions menées par la communauté africaine qui a affiché son soutien à Adama Barrow en marge du sommet Afrique France de Bamako.
Adama Barrow est aujourd’hui à Dakar jusqu’à son investiture. C’est un signal fort de la communauté ouest-africaine qui ne reconnaîtra plus Yahya Jammeh comme président, passé le 19 janvier 2017.
Selon un diplomate ouest-africain, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) continue à privilégier le dialogue avec Yahya Jammeh. Selon cette source, la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, aurait demandé ce week-end aux chefs d’Etat ouest-africains d’activer toutes leurs ressources pour discuter encore une dernière fois avec le président sortant.
« Ce recours attendra que la Cour suprême soit constituée ou bien le temps de permettre aux juges d'arriver en Gambie », a-t-il indiqué.
Impossible, pour ce magistrat, de se pencher sur la demande d'annulation de la cérémonie d'investiture d'Adama Barrow, tant que la Cour Suprême n'aura pas, au préalable, statué sur les litiges électoraux soulevés par Yahya Jammeh le mois dernier.
Or, cette Cour ne sera pas opérationnelle avant le mois de mai. C'est un échec pour Yahya Jammeh qui comptait sur des arguments juridiques pour justifier la prolongation de son mandat.
La demande déposée, jeudi soir, a la tonalité d’une injonction. Yahya Jammeh demande à la Cour suprême d’émettre « une interdiction » à toute personne investie de pouvoir judiciaire de permettre à Adama Barrow de prêter serment ce jeudi. La Cour suprême n’avait déjà pas pu se réunir, la semaine dernière, à cause de l’absence de la plupart des magistrats qui doivent siéger dans cette Cour. Pour rappel, la Cour suprême n’était pas en mesure de se prononcer sur les autres recours déposés par Yahya Jammeh jusqu’au mois de mai 2017.
Bras de fer
Il y a un bras de fer diplomatique avec, ce week-end, les multiples pressions menées par la communauté africaine qui a affiché son soutien à Adama Barrow en marge du sommet Afrique France de Bamako.
Adama Barrow est aujourd’hui à Dakar jusqu’à son investiture. C’est un signal fort de la communauté ouest-africaine qui ne reconnaîtra plus Yahya Jammeh comme président, passé le 19 janvier 2017.
Selon un diplomate ouest-africain, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) continue à privilégier le dialogue avec Yahya Jammeh. Selon cette source, la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, aurait demandé ce week-end aux chefs d’Etat ouest-africains d’activer toutes leurs ressources pour discuter encore une dernière fois avec le président sortant.
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