Une occasion pour le représentant du Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’enfant de soulever une « menace beaucoup plus pernicieuse que celle des enfants en situation de rue ». Pour Alioune Sarr qui représentait le Ministre empêché, « le problème dans le programme de protection des enfants est que l’on a souvent tendance à perdre le caractère évolutif des menaces qui pèsent sur les enfants ». Il fait savoir que « la protection des enfants doit être un secteur dynamique puisque les menaces sur les enfants se développent ». Il regrette que « malheureusement beaucoup d’effets sont statiques. La conséquence en étant que dès que l’on parle de protection des enfants, les gens sont prompts à parler de viols, de talibés, entre autres abus, alors qu’il s’agit d’une matière qui évolue ».
Il poursuit qu’« aujourd’hui nous sommes dans l’ère du numérique et c’est de là que vient la menace. Une menace beaucoup plus pernicieuse que celle qui plane sur les enfants en situation de rue. Malheureusement on n’a pas encore développé des stratégies et des acteurs pour la riposte. Ce malgré le fait que ces deux dernières années l’Union Africaine a pris les devants en poussant les différents Etats à développer des éléments de riposte ». Et de se féliciter de ce qu’au niveau de l’Afrique de l’Ouest, « la Cedeao est en plein dans cette dynamique ». Tout d’ailleurs, dit-il, comme « le Sénégal qui a fini d’élaborer une stratégie nationale de protection des enfants en ligne. Laquelle stratégie n’est malheureusement pas bien connue du grand public ».
Le conseiller technique du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’Enfant est largement revenu sur « le phénomène des enfants en ligne qui est d’autant pernicieux qu’il fait des ravages sans que l’on s’en aperçoive ». Selon lui, « Les victimes sont en général des enfants à la déprime et ou au bord du suicide et qui vivent en silence leur calvaire. Quand vous voyez un talibé vous savez de prime abord qu’il est vulnérable parce qu’il est dans la rue en guenille et les pieds nus. Mais quand un enfant qui a son téléphone portable est scotché par un malfrat qui se cache sous un visage d’ange pour communiquer avec lui, ce n’est pas déceler en lui une quelconque vulnérabilité. Et son interlocuteur peut arriver à le faire fauter et commencer à mettre en place une chaine de chantage ».
Le drame étant, pour lui, que « quand cela arrive, l’enfant n’en parlera jamais à ses parents et tombe dans une vulnérabilité totale à la merci de ce type ». Il remarque qu’« il y a aujourd’hui des enfants totalement détruits à cause de cette menace que personne ne voit venir car tout se passe entre l’enfant et son téléphone. Les seuls signes visibles sont les mauvaises notes scolaires et les mauvais comportements en famille que l’on a souvent tendance à assimiler à une crise d’adolescence alors qu’il a été piégé dans son téléphone et vit son calvaire en silence ». Et de demander « comment le protéger » ? Alioune Sarr pense qu’« il faut une armada d’initiatives de prévention afin d’amener ces genres d’enfants victimes à parler pour qu’on puisse rompre la chaîne. D’où l’urgence qu’il y a de mieux communiquer et de développer des éléments de riposte pour faire face à ce danger qui est de loin la plus pernicieuse des menaces qui pèsent sur les enfants ».
Sur la question du retrait des enfants en situation de rue, il indique que « la dynamique est enclenchée sur directive du chef de l’Etat, et à ce titre, notre Ministère est dans une logique de bâtir une stratégie durable de retrait de ces enfants dans la rue ».
Le Témoin
Il poursuit qu’« aujourd’hui nous sommes dans l’ère du numérique et c’est de là que vient la menace. Une menace beaucoup plus pernicieuse que celle qui plane sur les enfants en situation de rue. Malheureusement on n’a pas encore développé des stratégies et des acteurs pour la riposte. Ce malgré le fait que ces deux dernières années l’Union Africaine a pris les devants en poussant les différents Etats à développer des éléments de riposte ». Et de se féliciter de ce qu’au niveau de l’Afrique de l’Ouest, « la Cedeao est en plein dans cette dynamique ». Tout d’ailleurs, dit-il, comme « le Sénégal qui a fini d’élaborer une stratégie nationale de protection des enfants en ligne. Laquelle stratégie n’est malheureusement pas bien connue du grand public ».
Le conseiller technique du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’Enfant est largement revenu sur « le phénomène des enfants en ligne qui est d’autant pernicieux qu’il fait des ravages sans que l’on s’en aperçoive ». Selon lui, « Les victimes sont en général des enfants à la déprime et ou au bord du suicide et qui vivent en silence leur calvaire. Quand vous voyez un talibé vous savez de prime abord qu’il est vulnérable parce qu’il est dans la rue en guenille et les pieds nus. Mais quand un enfant qui a son téléphone portable est scotché par un malfrat qui se cache sous un visage d’ange pour communiquer avec lui, ce n’est pas déceler en lui une quelconque vulnérabilité. Et son interlocuteur peut arriver à le faire fauter et commencer à mettre en place une chaine de chantage ».
Le drame étant, pour lui, que « quand cela arrive, l’enfant n’en parlera jamais à ses parents et tombe dans une vulnérabilité totale à la merci de ce type ». Il remarque qu’« il y a aujourd’hui des enfants totalement détruits à cause de cette menace que personne ne voit venir car tout se passe entre l’enfant et son téléphone. Les seuls signes visibles sont les mauvaises notes scolaires et les mauvais comportements en famille que l’on a souvent tendance à assimiler à une crise d’adolescence alors qu’il a été piégé dans son téléphone et vit son calvaire en silence ». Et de demander « comment le protéger » ? Alioune Sarr pense qu’« il faut une armada d’initiatives de prévention afin d’amener ces genres d’enfants victimes à parler pour qu’on puisse rompre la chaîne. D’où l’urgence qu’il y a de mieux communiquer et de développer des éléments de riposte pour faire face à ce danger qui est de loin la plus pernicieuse des menaces qui pèsent sur les enfants ».
Sur la question du retrait des enfants en situation de rue, il indique que « la dynamique est enclenchée sur directive du chef de l’Etat, et à ce titre, notre Ministère est dans une logique de bâtir une stratégie durable de retrait de ces enfants dans la rue ».
Le Témoin
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