A peine le décret présidentiel a-t-il été transmis par les radios que des dizaines de militants du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir) qui se trouvaient à la permanence de leur parti ont attaqué à coup de cailloux le palais présidentiel. Les journalistes qui couvraient l’événement ont dû rester pendant plusieurs heures à l’intérieur de l’édifice. Les manifestants en colère ont brûlé des pneus, arraché des pavés et mis sens dessus dessous le jardin en face de la présidence.
Aucun coup de feu n’a été tiré. Mais la police a utilisé la méthode forte en lançant des gaz lacrymogènes et en rouant de coups certains récalcitrants. Quelques-uns en sont sortis avec des contusions aux bras et à la tête.
Selon plusieurs observateurs, la Guinée-Bissau c’est avant tout l’histoire d’un parti politique, le PAIGC. Et ce parti, qui a engagé un bras de fer avec le président José Mario Vaz, n’imagine pas un seul instant se passer de l’influence militaire dans sa lutte pour le pouvoir.
Neuf mois de crise politique
Cette ex-colonie portugaise traverse en effet des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015, par le président José Mario Vaz de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira. Une décision déjà rejetée par le PAIGC.
Le président avait alors déjà nommé Baciro Dja comme Premier ministre le 20 août 2015. Mais cette nomination ayant été contestée par le PAIGC, elle avait été invalidée par la Cour suprême et Baciro Dja avait démissionné le 9 septembre et remplacé par Carlos Correia, dont le gouvernement a été dissous le 12 mai.
Aucun coup de feu n’a été tiré. Mais la police a utilisé la méthode forte en lançant des gaz lacrymogènes et en rouant de coups certains récalcitrants. Quelques-uns en sont sortis avec des contusions aux bras et à la tête.
Selon plusieurs observateurs, la Guinée-Bissau c’est avant tout l’histoire d’un parti politique, le PAIGC. Et ce parti, qui a engagé un bras de fer avec le président José Mario Vaz, n’imagine pas un seul instant se passer de l’influence militaire dans sa lutte pour le pouvoir.
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Le président avait alors déjà nommé Baciro Dja comme Premier ministre le 20 août 2015. Mais cette nomination ayant été contestée par le PAIGC, elle avait été invalidée par la Cour suprême et Baciro Dja avait démissionné le 9 septembre et remplacé par Carlos Correia, dont le gouvernement a été dissous le 12 mai.
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