La scène se passe de commentaires. C’est de l’insolite à nous arracher à tout prix un brin de raillerie. Le maire de Mbour, El Hadj Fallou Sylla, venu rehausser de sa présence la cérémonie de la Hadratoul Jummah populaire de la Fédération des jeunes Tidianes de Mbour vendredi dernier au stade Caroline Faye, a été victime de pickpockets.
En effet, au moment de se payer des livrets sur la Tariqa Tidjanya auprès d’un commerçant qui avait exposé sa marchandise, l’édile de la ville s’est vu soutirer son calepin qui contenait une somme d’argent ainsi que ses pièces d’identité et autres. Certains fidèles mis au parfum de cette note discordante dans cette Hadratoul Jummah ont vite fait de crier à «l’infiltration». «Da nou nio rax» (Des éléments étrangers se sont invités à notre affaire), ont-ils pesté.
Prions tout simplement pour que le ou les indélicats fidèles — des infidèles, devrait-on dire — , soient démasqués au plus vite pour que notre maire puisse retrouver au moins ses pièces administratives. Après l’épisode de sa condamnation en première instance à deux ans de prison dont trois ferme dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la place publique de Mbour, notre pauvre maire, qui a le mental éprouvé, a besoin quand même de sérénité pour continuer de gérer les affaires de la capitale de la Petite côte.
Le Témoin
En effet, au moment de se payer des livrets sur la Tariqa Tidjanya auprès d’un commerçant qui avait exposé sa marchandise, l’édile de la ville s’est vu soutirer son calepin qui contenait une somme d’argent ainsi que ses pièces d’identité et autres. Certains fidèles mis au parfum de cette note discordante dans cette Hadratoul Jummah ont vite fait de crier à «l’infiltration». «Da nou nio rax» (Des éléments étrangers se sont invités à notre affaire), ont-ils pesté.
Prions tout simplement pour que le ou les indélicats fidèles — des infidèles, devrait-on dire — , soient démasqués au plus vite pour que notre maire puisse retrouver au moins ses pièces administratives. Après l’épisode de sa condamnation en première instance à deux ans de prison dont trois ferme dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la place publique de Mbour, notre pauvre maire, qui a le mental éprouvé, a besoin quand même de sérénité pour continuer de gérer les affaires de la capitale de la Petite côte.
Le Témoin
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