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Horticulture sénégalaise : l’Etat arme les populations de Pout.

Donner une impulsion à la production et à l’exportation de la mangue. C’est ce programme que l’Etat du Sénégal a décidé d’inscrire dans son agenda. C’est dans ce cadre qu’un atelier de formation de trois jours s’est tenu à Pout. La cérémonie de clôture qui s’est déroulée cet après-midi, a permis aux différents participants, de revenir sur l’importance de veiller à la qualité de la mangue, qui découle d’une bonne mise à niveau au préalable.



L’Etat du Sénégal veut propulser la production de la mangue. C’est dans ce sens qu’un atelier de formation de trois jours s’est tenu à Pout. Cheikh Sadibou Seck, le  coordonnateur du Programme intégré renforcé qui présidait la cérémonie de clôture est revenu sur l’importance de cette rencontre.

 «Cette atelier rentre dans le cadre de la mise à niveau du projet d’appui à l’amélioration de la  modernisation de la compétitivité de la filière mangue sénégalaise,  projet logé dans le cadre du Programme intégré renforcé, piloté par le ministère en charge du commerce et qui a pour objectif de faire en sorte que le Sénégal puisse renforcer ses capacités de production et exporter davantage dans l’objectif ultime de réduire le déficit de la balance commerciale», a-t-il déclaré.

Son avis est partagé par Gilles Abraham Mbaye. En effet, le chef du projet d’amélioration de la compétitivité de la mangue sénégalaise a soutenu que les 50 participants à cette session de formation ont pu bénéficier d’une mise à niveau leur permettant d’améliorer la capacité de rendement de leur production.

«La formation d’aujourd‘hui portait sur les bonnes pratiques agricoles, les techniques de greffage, la méthode d’utiliser les techniques. Elle a touché 5O producteurs de la zone de Pout qui est une zone importante de la production de mangue. Et en plus de cette formation, nous avons mené d’autres activités afin de sensibiliser les femmes commerçantes pour leur montrer comment reconnaître une mangue qui a été infectée par la mouche des fruits».

Et de poursuivre : «Egalement avec la DPV, nous avons mis des pièges permettant de lutter contre la mouche des fruits. Puisque cette dernière attaque non seulement les mangues dans les champs, mais également les mangues qui sont commercialisées. Dès l’instant que la mangue a été piquée par une mouche, elle n’est plus consommable. Elles constituent un maillon important dans cette filière».

Tout est-il que les populations bénéficiaires de cette mise à niveau se sont félicitées de la décision du gouvernement de leur doter de nouvelles connaissances. Elles réclament désormais que ces rencontres se tiennent plus souvent dans leur localité.


Jeudi 26 Mai 2016 - 19:49


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