A la Cellule de traitement des informations financières (Centif), c’est le laisser-aller total. L’organe chargé de lutter contre le blanchiment de capitaux et la criminalité financière baigne dans une parfaite illégalité. En effet sa composition actuelle ne répond plus aux normes car elle viole les textes qui régissent son propre fonctionnement. Une situation déplorable et malheureuse, qui pousse à s’interroger sur la légalité des enquêtes menées et des rapports déposés sur la table des autorités. Et sur les six qui composent la Centif, deux ne remplissent plus les conditions pour garder leur statut de membre.
La responsable des enquêtes administratives et financières ; le commissaire Aby Diallo et le magistrat Amadou Diallo ne sont plus éligibles à la Centif et pourtant ils continuent à exercer dans les enquêtes. Et, dans ce flou c’est le cas du commissaire divisionnaire qui est le plus cocasse. A la retraite depuis 2013, ce cadre supérieur de la police poursuit ses activités et perçoit ses deux millions de salaire et n'est toujours pas remplacé.
Mais au niveau du ministère des finances on se contente simplement de dire que « c’est une pratique contraire à la légalité ». S’agissant du cas du magistrat Amadou Diallo, il a déjà bouclé ses six ans d’exercice, conformément au second alinéa de l’article 18 qui stipule que « les membres de la Centif exercent leurs fonctions, à titre permanent pour une durée de trois ans renouvelable deux fois ». Et, il se trouve qu’Amadou Diallo a déjà épuisé ses deux mandats de trois ans et doit être remplacé.
La responsable des enquêtes administratives et financières ; le commissaire Aby Diallo et le magistrat Amadou Diallo ne sont plus éligibles à la Centif et pourtant ils continuent à exercer dans les enquêtes. Et, dans ce flou c’est le cas du commissaire divisionnaire qui est le plus cocasse. A la retraite depuis 2013, ce cadre supérieur de la police poursuit ses activités et perçoit ses deux millions de salaire et n'est toujours pas remplacé.
Mais au niveau du ministère des finances on se contente simplement de dire que « c’est une pratique contraire à la légalité ». S’agissant du cas du magistrat Amadou Diallo, il a déjà bouclé ses six ans d’exercice, conformément au second alinéa de l’article 18 qui stipule que « les membres de la Centif exercent leurs fonctions, à titre permanent pour une durée de trois ans renouvelable deux fois ». Et, il se trouve qu’Amadou Diallo a déjà épuisé ses deux mandats de trois ans et doit être remplacé.
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