Cette sanction prononcée pour des faits qui remontent à la période 1993-1995, quand il était maire de la capitale, est historique puisque c'est la première fois qu'un ex-chef d'Etat républicain est condamné en France.
Le tribunal a estimé à l'issue de 13 ans de procédure que Jacques Chirac avait sciemment organisé un détournement de fonds au profit de son parti et au service de ses ambitions.
Les juges ont relevé qu'il avait "manqué à la probité" que devaient respecter les élus qui sont comptables de l'argent public. Un appel est encore possible, auquel cas il y aurait un second procès dans un délai d'environ un an.
Cette décision est le point d'orgue des "affaires" de la Ville de Paris, qui ont vu une série de condamnations de proches de l'ex-maire pour corruption ou fraude électorale, alors qu'il bénéficiait de l'immunité pénale en tant que président.
Agé de 79 ans, il avait été dispensé de comparaître en raison de problèmes de santé, troubles de mémoire et problèmes neurologiques. Il n'était pas présent au tribunal.
"Le jugement peut apparaître comme décevant mais il faut tenir compte de la grande modération du tribunal qui est venu rappeler les qualités personnelles du président Chirac, l'ancienneté des faits et également le rôle qu'il avait pu jouer dans l'organisation de l'encadrement du financement des partis politiques", a déclaré son avocat, Georges Kiejman.
Il a ajouté qu'il était trop tôt pour dire si son client ferait appel. Un décision sera prise ce jeudi soir, a-t-il dit.
Source : Reuters
Le tribunal a estimé à l'issue de 13 ans de procédure que Jacques Chirac avait sciemment organisé un détournement de fonds au profit de son parti et au service de ses ambitions.
Les juges ont relevé qu'il avait "manqué à la probité" que devaient respecter les élus qui sont comptables de l'argent public. Un appel est encore possible, auquel cas il y aurait un second procès dans un délai d'environ un an.
Cette décision est le point d'orgue des "affaires" de la Ville de Paris, qui ont vu une série de condamnations de proches de l'ex-maire pour corruption ou fraude électorale, alors qu'il bénéficiait de l'immunité pénale en tant que président.
Agé de 79 ans, il avait été dispensé de comparaître en raison de problèmes de santé, troubles de mémoire et problèmes neurologiques. Il n'était pas présent au tribunal.
"Le jugement peut apparaître comme décevant mais il faut tenir compte de la grande modération du tribunal qui est venu rappeler les qualités personnelles du président Chirac, l'ancienneté des faits et également le rôle qu'il avait pu jouer dans l'organisation de l'encadrement du financement des partis politiques", a déclaré son avocat, Georges Kiejman.
Il a ajouté qu'il était trop tôt pour dire si son client ferait appel. Un décision sera prise ce jeudi soir, a-t-il dit.
Source : Reuters
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