Dans la salle du tribunal l'auditoire, composé essentiellement des parents des victimes, a suivi pendant plus de deux heures un grand débat entre le ministère public les avocats des ayant-droits et ceux de la défense.
Ces derniers ont unanimement demandé au tribunal de reconsidérer le rôle de l'Etat qui s'est constitué partie civile.
Selon Me Guy-Roger Kinga qui défend les intérêts des victimes, l'Etat n'a subi aucun préjudice et doit être placé civilement responsable dans cette affaire. « L'Etat fait de l'amalgame parce qu'il s'autoproclame aussi partie civile alors qu'il est civilement responsable, puisque ceux qui ont commis les faits ou les prévenus sont les préposés de l'Etat.
Nous, unanimement avec les conseils ou avocats des prévenus, nous avons pensé que la place de l'Etat, c'est civilement responsable. Nous avons demandé au tribunal de recadrer les choses et de mettre l'Etat à sa place de civilement responsable », nous explique Me Kinga.
Le tribunal n'a pas pu se prononcer sur cette exception soulevée par les avocats. Il a renvoyé l'affaire au 8 novembre et rejeté les demandes de mise en liberté provisoire sollicitées par la défense des prévenus.
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