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Jour de vérité pour Aïda Ndiongue et Cie: verdict ce jeudi

C'est en effet le jour de vérité pour la responsable libérale, son camarade du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et leurs présumés complices dans le cadre des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay. Ils risquent la peine maximale de dix (10) ans de prison.



Suite et fin du dossier des produits phytosanitaires. Dans les liens de la détention depuis décembre 2013, Aïda Ndiongue, Aïda Ndiongue, Abdoul Aziz Diop et leurs présumés complices à savoir Amadou Ndiaye et Madou Sall sont face à leur destin. Il faut dire que c’est le jour de tous les dangers pour les deux responsables libéraux et leurs présumés complices. Car le réquisitoire du Procureur est sans complaisance. Parlant de «délinquance hyper adaptée» sur un «système de prête-nom qui est établi», de «supposition de personnes» et de «complicité coercitive», le ministère public indique que les «faits reprochés aux prévenus sont établis ». Pis, «à travers un appel d’offre restreint, c’est un choix dirigé et exclusivement réservé à la dame Astou Ndiongue» qui a été fait.
 
 
«Les deniers de l’Etat ont été manifestement pillés » selon le Procureur qui requiert pour Abdoul Aziz Diop de «requalifier les faits de détournements en complicité d’escroquerie sur les deniers publics», de «maintenir les autres dans les liens de la prévention pour escroquerie, usage de faux en écriture publique. Et, «comme les prévenus n’ont pas fait d’amendements de quoi que ce soit, le maximum est donc requis contre eux» autrement dit, «dix (10) ans de prison ferme et cinq (5) millions de F CFA d’amende pour chacun».En guise de préjudice subi, l’Etat du Sénégal demande pour sa part 25 milliards de F CFA.
 

«Le dossier ne repose sur absolument rien de sérieux, toute la commande a été livrée en quantité et en qualité», réplique la défense de préciser «qu’au moment des faits, Aïda Ndiongue n’était plus fonctionnaire» car ayant demandé sa disponibilité en 1986. Mieux, selon les conseils d’Aïda Ndiongue et Cie : «Le terme bénéficiaire n’existe nulle part » et que «c’est inadmissible dans un état de droit de mettre en prison des gens qui n’ont rien fait». «On a fait des tonnes alors que la République n’a été alerté par aucun de ses corps de contrôles, ni par l’Inspection Générale d’Etat (IGE) encore moins par la Cour des comptes. Il n’y a aucun rapport sur la gestion du ministère ni sur le projet.


N’ayant aucune plainte de l’Etat du Sénégal, c’est une initiative personnelle du Procureur de la République pour fouiller les affaires d’Aïda Ndiongue pour sa condamnation par l’Etat du Sénégal», s’éructe ladite partie. Le verdict aujourd’hui. 


Jeudi 28 Mai 2015 - 00:00


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