« Il faut jeter un coup d’œil critique sur ce médium. La radio stagne, elle n’évolue pas. La radio traverse actuellement une crise de vocation », a-t-il déploré dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (Aps).
Ajoutant que « La radio avait pour vocation d’éduquer, de former et de distraire les populations. La forme distractive est aujourd’hui en train de liquider la forme éducative », a surtout déploré Mame Less Camara, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Il a souligné, par ailleurs, la nécessité de rassembler tous les responsables des radios, les professionnels et les acteurs politiques pour « réfléchir sur comment restaurer les fondamentaux », de ce médium pour qu’il puisse continuer à servir les populations. Selon lui, cette initiative devrait permettre aux radios de traiter l’information avec la même rigueur.
A en croire Mame Less Camara, « La radio, ce n’est pas pour amuser ou pour accompagner des gens oisifs. Le loisir, ce n’est pas le mitraillement musical. Il faut que le volet éducatif soit réintroduit et réaménagé dans les programmes des radios », -t-il préconisé.
Le journaliste a indiqué que les colonisateurs français ont utilisé la radio comme un outil pour administrer les populations, ajoutant que les autorités sénégalaises ont poursuivi cette mission au lendemain des indépendances pour rassembler les citoyens à l’idée d’Etat-nation.
Mame Less Camara qui a eu à diriger plusieurs radios privées au Sénégal dont Envi Fm, Walf Fm, Océan Fm, analyste politique et formateur au Cesti depuis, a renseigné que les missions de la radio, présente au Sénégal depuis 1939, ont évolué au fil du temps.
Ajoutant que « La radio avait pour vocation d’éduquer, de former et de distraire les populations. La forme distractive est aujourd’hui en train de liquider la forme éducative », a surtout déploré Mame Less Camara, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Il a souligné, par ailleurs, la nécessité de rassembler tous les responsables des radios, les professionnels et les acteurs politiques pour « réfléchir sur comment restaurer les fondamentaux », de ce médium pour qu’il puisse continuer à servir les populations. Selon lui, cette initiative devrait permettre aux radios de traiter l’information avec la même rigueur.
A en croire Mame Less Camara, « La radio, ce n’est pas pour amuser ou pour accompagner des gens oisifs. Le loisir, ce n’est pas le mitraillement musical. Il faut que le volet éducatif soit réintroduit et réaménagé dans les programmes des radios », -t-il préconisé.
Le journaliste a indiqué que les colonisateurs français ont utilisé la radio comme un outil pour administrer les populations, ajoutant que les autorités sénégalaises ont poursuivi cette mission au lendemain des indépendances pour rassembler les citoyens à l’idée d’Etat-nation.
Mame Less Camara qui a eu à diriger plusieurs radios privées au Sénégal dont Envi Fm, Walf Fm, Océan Fm, analyste politique et formateur au Cesti depuis, a renseigné que les missions de la radio, présente au Sénégal depuis 1939, ont évolué au fil du temps.
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