Une audience en deux (2) temps. En costume-cravate, Alboury Ndao est à une place près du responsable libéral, Mayoro Faye et une rangée des visages familiers du public qui assiège d’habitude la salle quatre (4) du Palais de Justice qui abrite le procès de Karim depuis le 31 juillet dernier dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. L’administrateur provisoire est appelé une première fois à la barre à 11h11. L’une des parties en place, le juge de s’enquérir des nouvelles de Karim, cette fois-ci partie civile. «Il arrive », sert Me Ciré Clédor LY. Il est ainsi demandé à Alboury Ndao de regagner sa place en « attendant » que son adversaire se présente malgré la demande de renvoi du parquet pour le 12 mars prochain « pour préparer ses observations ».
Le dossier sera évoqué à partir de 11h46. Alboury Ndao est de nouveau appelé à la barre. Il est aux côtés de son avocat, le tonitruant Me El Hadji Diouf. Mais toujours pas de Karim Wade à la salle 3 en correctionnel. Le procureur insiste sur sa demande de renvoi. Ce à quoi s’oppose Me El Hadji Diouf qui martèle : « C’est la première fois que j’assiste à ce genre de procès » où « on attend un prévenu ». Plaidant contre le renvoi, le tonitruant avocat demande que le dossier soit enfin jugé. D’autant plus, scande-t-il que « son client est du secteur privé et il est en train de perdre des millions ».
Après sept (7) renvois, cela suffit, semble dire la robe noire qui invite la partie civile représentée alors par Mes Ciré Clédor LY, Demba Ciré Bathily, El Hadji Amadou Sall…à exposer leurs griefs que « la défense (d’Alboury Ndao) va démolir », selon les propres termes de Me Diouf. Dans l’affaire c’est le parquet qui sera finalement suivi. Le renvoi pour le 12 mars est ainsi prononcé. « Mon client devait aller en voyage…Il perd du temps », s’exclame Me El Hadji Diouf. Me Ciré Clédor LY de lui apporter la réplique : « Nous savons combien, il a été payé. On le verra ». « Vous avez peur…Nous sommes prêts », renvoie la partie adverse.
C’est ainsi que l’ancien administrateur provisoire est remercié. Il sort ainsi de la salle 3. Ce qu’il ne fallait pas faire. Puisque dehors l’attendait les partisans de Karim Wade qui étaient décidés à lui faire sa fête. Hué, insulté, l’expert-comptable échappe de peu au lynchage. Tentant de le sortir du guêpier, son garde du corps donne des coups au passage. Alboury Ndao réintègre donc la salle 3. Il est conduit à la place des prévenus avant de s’échapper par la porte donnant à la cave. Ayant fait les frais des scènes de violence, une jeune fille gisait à même le sol à l’entrée du Palais de Justice.
Le dossier sera évoqué à partir de 11h46. Alboury Ndao est de nouveau appelé à la barre. Il est aux côtés de son avocat, le tonitruant Me El Hadji Diouf. Mais toujours pas de Karim Wade à la salle 3 en correctionnel. Le procureur insiste sur sa demande de renvoi. Ce à quoi s’oppose Me El Hadji Diouf qui martèle : « C’est la première fois que j’assiste à ce genre de procès » où « on attend un prévenu ». Plaidant contre le renvoi, le tonitruant avocat demande que le dossier soit enfin jugé. D’autant plus, scande-t-il que « son client est du secteur privé et il est en train de perdre des millions ».
Après sept (7) renvois, cela suffit, semble dire la robe noire qui invite la partie civile représentée alors par Mes Ciré Clédor LY, Demba Ciré Bathily, El Hadji Amadou Sall…à exposer leurs griefs que « la défense (d’Alboury Ndao) va démolir », selon les propres termes de Me Diouf. Dans l’affaire c’est le parquet qui sera finalement suivi. Le renvoi pour le 12 mars est ainsi prononcé. « Mon client devait aller en voyage…Il perd du temps », s’exclame Me El Hadji Diouf. Me Ciré Clédor LY de lui apporter la réplique : « Nous savons combien, il a été payé. On le verra ». « Vous avez peur…Nous sommes prêts », renvoie la partie adverse.
C’est ainsi que l’ancien administrateur provisoire est remercié. Il sort ainsi de la salle 3. Ce qu’il ne fallait pas faire. Puisque dehors l’attendait les partisans de Karim Wade qui étaient décidés à lui faire sa fête. Hué, insulté, l’expert-comptable échappe de peu au lynchage. Tentant de le sortir du guêpier, son garde du corps donne des coups au passage. Alboury Ndao réintègre donc la salle 3. Il est conduit à la place des prévenus avant de s’échapper par la porte donnant à la cave. Ayant fait les frais des scènes de violence, une jeune fille gisait à même le sol à l’entrée du Palais de Justice.
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