Plus de quatre ans que les familles de victimes attendaient ce jugement. Le Tanzanien Rashid Mberesero, âgé de 25 ans, qui se défendait lui-même, a écopé de la prison à vie. Il a reçu la plus lourde peine, notamment parce qu’il était sur place le jour des faits, et qu’il n’a pas pu expliquer sa présence, a expliqué le juge Andayi. Durant sa détention, Rashid Mberesero aurait également avoué avoir voulu rejoindre les shebabs en Somalie.
Hassan Aden Hassan et Mohamed Abdi, tous deux Kényans, ont été condamnés à 41 ans de détention. Les enquêteurs auraient notamment relevé de multiples contacts entre eux et les terroristes. Pour le juge, ils ont toutefois montré des remords, ils n’étaient pas sur les lieux de l’attaque, et leur rôle était plus secondaire.
« Beaucoup de vies ont été perdues. Beaucoup de gens ont fui en panique. Personne au monde ne connaît les effets dévastateurs des attentats terroristes », a déclaré Francis Andayi, en prononçant la sentence.
Une condamnation assez proche des réquisitions du procureur qui lui avait demandé 60 ans d’emprisonnement pour chacun des complices. Peu de détails ont filtré pour expliquer à quel point les trois hommes avaient collaboré avec les shebabs.
Les quatre assaillants morts lors de l’attaque
Ce verdict vient en tout cas clore une longue séquence judiciaire, retardée plusieurs fois par des changements de magistrats ou des témoins convoqués et finalement absents durant les audiences.
Ce jugement pourrait apporter un peu de réconfort aux familles notamment parce qu’il s’agit du premier prononcé dans cette affaire. En effet, les quatre assaillants ont fait sauter leur ceinture d’explosif durant l’opération.
Le cerveau présumé de l’attentat, Mohamed Kuno, a lui été tué lors d’un raid en Somalie en 2016. Cet épilogue judiciaire pourrait aussi redorer un peu le blason des autorités kényanes, critiquées tout au long de cette affaire.
Hassan Aden Hassan et Mohamed Abdi, tous deux Kényans, ont été condamnés à 41 ans de détention. Les enquêteurs auraient notamment relevé de multiples contacts entre eux et les terroristes. Pour le juge, ils ont toutefois montré des remords, ils n’étaient pas sur les lieux de l’attaque, et leur rôle était plus secondaire.
« Beaucoup de vies ont été perdues. Beaucoup de gens ont fui en panique. Personne au monde ne connaît les effets dévastateurs des attentats terroristes », a déclaré Francis Andayi, en prononçant la sentence.
Une condamnation assez proche des réquisitions du procureur qui lui avait demandé 60 ans d’emprisonnement pour chacun des complices. Peu de détails ont filtré pour expliquer à quel point les trois hommes avaient collaboré avec les shebabs.
Les quatre assaillants morts lors de l’attaque
Ce verdict vient en tout cas clore une longue séquence judiciaire, retardée plusieurs fois par des changements de magistrats ou des témoins convoqués et finalement absents durant les audiences.
Ce jugement pourrait apporter un peu de réconfort aux familles notamment parce qu’il s’agit du premier prononcé dans cette affaire. En effet, les quatre assaillants ont fait sauter leur ceinture d’explosif durant l’opération.
Le cerveau présumé de l’attentat, Mohamed Kuno, a lui été tué lors d’un raid en Somalie en 2016. Cet épilogue judiciaire pourrait aussi redorer un peu le blason des autorités kényanes, critiquées tout au long de cette affaire.
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