Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

« L’avènement de Guy Marius Sagna montre qu’il y a un malaise politique », selon Pr Pape Ogo Seck



« L’avènement de Guy Marius Sagna montre qu’il y a un malaise politique », selon Pr Pape Ogo Seck
Les multiples manifestations ces derniers mois des mouvements citoyens notamment « Aar Li Nu Book » (préserver le bien commun en Wolof) qui exige de la transparence dans la gestion des ressources pétrolières et gazières, suite à l’affaire Petrotim, et le collectif Noo Lank (Nous Refusons)  contre la hausse du prix de l’électricité, montrent qu’il y a un problème de culture de l’intérêt général de la part des hommes politiques. C’est du moins l’avis du Professeur en droit à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Pape Ogo Seck, selon qui, l’avènement de l’activiste Guy Marius Sagna, permet à la société civile de dire « non ». 

« Nous sommes confrontés à un problème de culture de l’intérêt général. Et souvent, des hommes politiques font surtout attention à l’intérêt lié aux élections. Et nous avons l’impression qu’ils font très peu attention à l’intérêt général », a d’entrée déploré l’invité de l’émission Objection » de Sud Fm de ce dimanche 01 mars 2020. 

S’agissant de la création de ces multiples mouvements et surtout l’avènement de Guy Marius Sagna, le président de l’Association des juristes africains (AJA) est convaincu que cela « peut entraîner le fait que le peuple ou la société civile puisse se dire non, comme je ne me retrouve plus à travers ces leaders, maintenant je vais aller directement au front d’où la création de ces mouvements spontanés des activistes ». 

Pis, a-t-il ajouté, «cela montre qu’il y a un malaise politique. Que les partis politiques traditionnels ne jouent plus le jeu, qu’ils ne prennent plus en charge les préoccupations des populations. C’est la culture de l’intérêt général et cette culture, il faudra de plus en plus la véhiculer à l’intérieur des partis politiques. Parce que nous avons plus d’hommes politiques que d’hommes d’Etat ». 

M. Seck de rappeler la différence entre un homme politique et un homme d’Etat. « Un homme politique, c’est celui qui ne se préoccupe que des élections. Or, l’homme d’Etat, c’est celui qui se préoccupe de l’intérêt général », a-t-il expliqué.

Avant de proposer ceci : « Il faut faire en sorte que ces leaders qui sont au pouvoir ou qui veulent prétendre au pouvoir aient cette culture d’homme d’Etat et qui doit se reposer sur la culture de l’intérêt général. Et, c’est ça qui fait défaut ». 

Selon le Pr en Sciences politiques d’attirer l’attention de nos dirigeants en leur signifiant que « le dernier mot reviendra toujours au peuple. Entre la volonté du dirigeant et la volonté du peuple, il faut savoir que c’est toujours la volonté du peuple qui va triompher », a-t-il conclu. 

Aminata Diouf

Dimanche 1 Mars 2020 - 13:50


div id="taboola-below-article-thumbnails">


1.Posté par Ndiaye le 01/03/2020 14:10
Aucun malaise qu'il soit au senegal
Sauf votre manière de faire des pressions qui est dégueulasse

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter