« L’Afrique doit libérer la richesse de son sous-sol ». Ces par ces mots que le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), le docteur Akinwumi Adesina a démarré son discours. Selon le Président de l’institution financière africaine, le moment est venu d’enclencher la révolution agricole pour assurer le développement du continent ou plus de 65% des terres arables demeurent inexploitées. Pour Akinwumi Adesina, «le moment est venu de nourrir l’Afrique». Et cela passe nécessairement par une meilleure valorisation du secteur agricole. Poursuivant son appel à l’encontre des dirigeants africains, le Président de la BAD pose les conditions d’une meilleure rentabilité de l’agriculture dans les économies des pays d’Afrique.
En effet de l’avis de ce dernier, l’agriculture peut devenir le moteur de la croissance économique pour atteindre l’autosuffisance alimentaire car l’Afrique perd plus de 35 milliard de dollars dans l’importation de produits alimentaires. Et pour renverser cette situation, «nous devons moderniser d’abord le secteur agricole en gagnant le pari de la mécanisation, changer la perception de l’agriculture au niveau de la jeunesse car l’agriculture produit quatre (4) fois plus d’emplois que tous les autres secteurs. C’est la raison pour laquelle les dirigeants africains doivent intéresser les jeunes et les femmes à l’agriculture », explique ce dernier.
Toutefois Akinwumi Adesina est conscient des défis à relever et pour cela, il appelle les Etats africains à résoudre les problèmes liés à l’énergie, la création de nouvelles zones d’emplois. Et dans cette lancée «la BAD est prête à accompagner tous les Etats à accéder aux crédits en allégeant les procédures d’accès à ces financements car son institution travaille à éradiquer la pauvreté et la faim en Afrique», déclare le président de l'Institution. Pour sa part, le Premier de la République Démocratique du Congo a fait un véritable diagnostic du secteur agricole.
«L’agriculture africaine est malade et elle doit être conduit en salle d’urgence et vite si on veut changer notre approche du développement parce que 60% de la population africaine vit en milieu rural», soutient Augustin Matoto Mapon. Poursuivant sa réflexion, cet ancien haut cadre de la Bad indique qu'«il faut repenser d’urgence les politiques agricoles et permettre à l’Afrique de se nourrir». Mais pour y arriver, "les Etats africains doivent créer des infrastructures routières, mettre en place des coopératives agricoles et des parcs agricoles et enfin avoir une approche plus volontariste pour assurer notre propre sécurité alimentaire», propose-t-il.
Prenant la parole à la suite du Premier ministre, le Président Macky Sall a salué cette rencontre de réflexion sur l’agriculture. «Tout le continent doit soutenir cette vision de la BAD mais pour arriver à cette révolution agricole, nous devons financer et promouvoir les recherches agronomiques et agricoles", préconise le Chef de l'Etat qui précise que l’Etat du Sénégal alloue plus de 10% de son budget à l’agriculture. Et dans ce cadre le Sénégal est déjà engagé sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire d’ici à 2017 avec la production de plus d’1,6 millions de tonnes de riz paddy.
Le Président Sall rappelle que la transformation de l’agriculture est un axe majeur du Plan Sénégal Emergent (PSE) avec les Domaines Agricoles Communautaires (DAC) tout en appelant les institutions financières comme la BAD à faciliter l’accès aux crédits par l’allègement des procédures de décaissement et de financement afin que nos pays puissent bénéficier de ces crédits pour booster l'activité agricole». Dans la foulée, le président Sall invite les organisateurs dont la BAD à pérenniser ce genre de rencontre et d’échange sur les enjeux majeurs du développement du continent. Entamée aujourd’hui, la conférence sur l’agriculture comme moyen d’émergence prend fin vendredi prochain, en présence du Premier ministre du Sénégal.
En effet de l’avis de ce dernier, l’agriculture peut devenir le moteur de la croissance économique pour atteindre l’autosuffisance alimentaire car l’Afrique perd plus de 35 milliard de dollars dans l’importation de produits alimentaires. Et pour renverser cette situation, «nous devons moderniser d’abord le secteur agricole en gagnant le pari de la mécanisation, changer la perception de l’agriculture au niveau de la jeunesse car l’agriculture produit quatre (4) fois plus d’emplois que tous les autres secteurs. C’est la raison pour laquelle les dirigeants africains doivent intéresser les jeunes et les femmes à l’agriculture », explique ce dernier.
Toutefois Akinwumi Adesina est conscient des défis à relever et pour cela, il appelle les Etats africains à résoudre les problèmes liés à l’énergie, la création de nouvelles zones d’emplois. Et dans cette lancée «la BAD est prête à accompagner tous les Etats à accéder aux crédits en allégeant les procédures d’accès à ces financements car son institution travaille à éradiquer la pauvreté et la faim en Afrique», déclare le président de l'Institution. Pour sa part, le Premier de la République Démocratique du Congo a fait un véritable diagnostic du secteur agricole.
«L’agriculture africaine est malade et elle doit être conduit en salle d’urgence et vite si on veut changer notre approche du développement parce que 60% de la population africaine vit en milieu rural», soutient Augustin Matoto Mapon. Poursuivant sa réflexion, cet ancien haut cadre de la Bad indique qu'«il faut repenser d’urgence les politiques agricoles et permettre à l’Afrique de se nourrir». Mais pour y arriver, "les Etats africains doivent créer des infrastructures routières, mettre en place des coopératives agricoles et des parcs agricoles et enfin avoir une approche plus volontariste pour assurer notre propre sécurité alimentaire», propose-t-il.
Prenant la parole à la suite du Premier ministre, le Président Macky Sall a salué cette rencontre de réflexion sur l’agriculture. «Tout le continent doit soutenir cette vision de la BAD mais pour arriver à cette révolution agricole, nous devons financer et promouvoir les recherches agronomiques et agricoles", préconise le Chef de l'Etat qui précise que l’Etat du Sénégal alloue plus de 10% de son budget à l’agriculture. Et dans ce cadre le Sénégal est déjà engagé sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire d’ici à 2017 avec la production de plus d’1,6 millions de tonnes de riz paddy.
Le Président Sall rappelle que la transformation de l’agriculture est un axe majeur du Plan Sénégal Emergent (PSE) avec les Domaines Agricoles Communautaires (DAC) tout en appelant les institutions financières comme la BAD à faciliter l’accès aux crédits par l’allègement des procédures de décaissement et de financement afin que nos pays puissent bénéficier de ces crédits pour booster l'activité agricole». Dans la foulée, le président Sall invite les organisateurs dont la BAD à pérenniser ce genre de rencontre et d’échange sur les enjeux majeurs du développement du continent. Entamée aujourd’hui, la conférence sur l’agriculture comme moyen d’émergence prend fin vendredi prochain, en présence du Premier ministre du Sénégal.
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