Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

La France met en garde contre toute publication prématurée des résultats de la présidentielle

En France, les autorités font monter la pression pour éviter toute fuite des résultats dimanche avant 20 heures. Les services chargés de la surveillance de la campagne officielle et des sondages vont ainsi mettre en place un dispositif de veille internet pour repérer d'éventuelles infractions.



Les bureaux de vote seront ouverts jusqu'à 20h, et aucun résultat partiel ne devra être publié avant. RFI
Les bureaux de vote seront ouverts jusqu'à 20h, et aucun résultat partiel ne devra être publié avant. RFI
La commission nationale de contrôle de la campagne électorale est bien décidée à faire appliquer la loi : aucun résultat sorti des urnes ne doit être rendu public avant 20 heures. Et les nouveaux médias vont être particulièrement surveillés. Ainsi une dizaine de personnes, utilisant des logiciels de recherche par mot clé, assurera la surveillance des réseaux sociaux, des blogs et des sites internet.

De son côté le parquet de Paris prévient qu'en cas de violation de cette interdiction, la brigade de répression de la délinquance à la personne sera immédiatement saisie et les contrevenants seront déférées devant la justice. Ils s'exposent à une amende de 75 000 euros maximum.

Par ailleurs, la commission des sondages a l'intention de poursuivre les médias suisses et belges qui ont annoncé leur intention de publier les résultats de manière anticipée. Et ce même si ces médias étrangers affirment ne pas être assujettis à la loi française.

La menace ne semble visiblement guère impressionner certains organes de presse, y compris français. Ainsi en Une de son édition de mercredi, le journal Libération donne rendez-vous sur son site internet dimanche dès 18h30. Le journaliste du quotidien Sylvain Bourmeau souligne que le premier objectif de cette Une est bien atteint, puisqu'il s'agissait de lancer le débat :

Sylvain Bourmeau: "Ce débat ne concerne pas que les journalistes, puisque dorénavant avec les réseaux sociaux de nombreux citoyens sont amenés à publier dans l'espace public des informations ou des opinions".
Source: RFI


Vendredi 20 Avril 2012 - 08:40


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter