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La France renforce sa présence militaire en Méditerranée centrale

La France va déployer un important dispositif maritime en Méditerranée centrale et va envoyer un bâtiment de projection et de commandement au Liban pour une relève de troupes françaises. Des exercices qui passeraient inaperçus si le pouvoir français n'affichait pas sa volonté de maintenir la pression face au régime de Bachar el-Assad.



Le BPC «Tonnerre» de l'armée française, dans la baie de Jounieh, au Liban, le 26 mars 2013. PHOTO/JOSEPH EID
Le BPC «Tonnerre» de l'armée française, dans la baie de Jounieh, au Liban, le 26 mars 2013. PHOTO/JOSEPH EID
Préparatifs en vue d'une action militaire en Syrie ou manoeuvre de routine : l'armée reste plutôt évasive sur la question.
« La situation en Syrie, explique le colonel Gilles Jarron, porte-parole de l'état-major, nous amène à mettre en place un dispositif sur lequel nous ne souhaitons pas confirmer la présence de tel ou tel moyen. Sur ce dispositif, viennent se greffer des manoeuvres tout à fait classiques. »
La semaine prochaine, la marine française aura déployé 11 navires de guerre en Méditerranée centrale. Deux des trois BPC français seront en mission, les plus gros bâtiments de la marine nationale après le porte-avions Charles de Gaulle.
Plateforme de commandement
Le BPC « Tonnerre » accostera même au Liban, « entre le 20 septembre et le 10 octobre », précise Gilles Jarron, pour venir chercher des militaires français déployés dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Mais le BPC est également une plateforme de commandement. Peut-on dès lors penser que ces manoeuvres constituent un signe envoyé dans la région ?
« Le BPC est certes un outil de commandement et de projection vers la terre, reprend  le porte-parole de l'état-major, [mais] cette fois-ci, il est utilisé dans une version de transport de personnel. Nous avons choisi ce bateau pour sa capacité d'emport. »
Si leurs moyens de surface peuvent paraître impressionnant, aucun de ces bateaux n'est capable de mener des frappes de précision vers la terre sans s'exposer aux défenses ennemies, ces bâtiments étant dépourvus de missiles de croisière.
Le porte-avions Charles de Gaulle, lui, ne repartira pas en mer avant le mois d'octobre.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Vendredi 20 Septembre 2013 - 17:02


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