La revendication devrait faire grincer des dents tant l’appétit russe est conséquent : la Russie a déposé mardi 4 août sa demande devant la Commission de l’ONU chargée de définir les limites du plateau continental. S’appuyant sur ses recherches scientifiques, Moscou estime que sa souveraineté devrait s’exercer sur 1,2 million de km² dans l’Arctique.
Cette demande comprend le pôle Nord, ce qui donnerait à la Russie l’accès à des dépôts d’hydrocarbures estimés à près 5 milliards de tonnes, des ressources colossales également convoitées par les Etats-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège. Selon le droit de la mer en vigueur, les eaux situées au-delà de 200 miles des terres (environ 370 kilomètres) sont considérées juridiquement comme étant internationales.
A Moscou, on mise énormément sur le Nord. Une commission spéciale a été créée en février. On y voit des débouchés scientifiques et stratégiques. Les manœuvres militaires s’y sont multipliées. L’Arctique occupe une place importante dans la nouvelle doctrine navale russe récemment présentée par le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine. « L’Arctique nous offre un débouché direct et complètement libre sur les océans Atlantique et Pacifique ».
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