Les étudiants ont déjà annoncé la couleur ce matin. Ce, à 48 heures du 40e jour du défunt étudiant. Avocat de la famille de feu Bassirou Faye, Me Assane Dioma Ndiaye interpellé par Pressafrik.com, menace. «C’est la triste réalité, nous sommes pratiquement à un jour du 40e jour et nous n’avons encore noté aucune arrestation, aucune ouverture d’information ». « Même s’il est vrai qu’il y a une enquête, beaucoup d’actes qui ont été diligentés mais nous estimons que dans des circonstances récentes, compte tenu du fait que l’ordre public a été gravement troublé et du fait que nous avions déjà des témoins oculaires, il était possible dès le départ de procéder au moins à des arrestations en attendant de conforter, même si c’étaient des indices ou des présomptions graves et concordantes.
La justice en la matière, agit souvent de façon très très rapide, avec célérité comme ce qui se passe quand il y a un crime ou un délit flagrant. Mais là, on a le sentiment qu’on cherche d’abord des preuves avant d’arrêter. Or la preuve relève de la juridiction de jugement,… », charge la robe noire qui poursuit. Ce, pour préciser que rien que pour « l’apaisement social », il aurait fallu qu’ «on procède dès le départ au moins des arrestations ». Pour la présomption d’innocence, la famille n’est pas pour qu’on se précipite mais « quand un homme se commet et qu’un témoin déclare qu’il est en mesure de reconnaitre l’auteur du crime, à partir de ce moment, la justice doit être froide, ne doit pas tergiverser pour procéder à la reconnaissance de la personne sur les gradés qui commandaient. Pour les mesures conservatoires, la justice aurait dû procéder avec célérité dont l’arrestation des principaux ou du principal suspect en attendant l’expertise balistique ».
Ce qui ne passe pas du côté de Me Assane Dioma Ndiaye non moins Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), c’est que « tout le monde cible une personne et que cette personne soit toujours en liberté ». «Je crois que ce n’est pas dans l’intérêt de la justice qu’il en soit ainsi. En la matière, il vaut mieux procéder très rapidement avec l’interpellation de la personne suspectée sur laquelle tous les indices convergent et si à postériori, on se rend compte que les charges ne sont pas suffisantes, rien ne s’oppose à ce qu’elle soit relâchée », dit le droit de l’hommiste qui martèle : «En matière d’enquête quand il s’agit d’un crime, il est important dès le départ que la justice marque le coup en procédant à cette arrestation eut égard à la reconstitution des faits qui a été faite ».
Pour l’heure, «la famille est dans l’expectative. Elle prend tout avec philosophie, elle a acté les engagements qui ont été pris d’abord par le Président de la République. Ensuite le Procureur de la République, les autorités policières elles-mêmes, l’exigence de justice qui ne peut pas être différée et qui est patente en l’espèce. Surtout qu’aujourd’hui la communauté universitaire est paralysée. Cette affaire est une affaire nationale et tout le monde attend l’action de la justice », dit ce dernier pour qui « il est important que le temps de la justice vienne et ce temps, ne peut pas être indéfini. A partir de ce moment, enfonce l’avocat, la famille se dit que tôt ou tard la lumière jaillira même si pour le moment elle est dans le doute le plus profond, compte tenu de ce qui semble être une léthargie ». De ce fait, « déjà avec le 40e jour la famille se fera attendre, les étudiants aussi ».
Et là, Me Assane Dioma Ndiaye de prévenir : «Nous ne sommes pas inertes, nous avons déjà tapé sur la table. Il reste entendu que toute chose à une limite. Si dans les semaines à venir, nous ne voyons rien venir, il n’est pas exclu que nous tenions une conférence de presse, que nous interpellions une nouvelle fois les autorités judiciaires, la communauté nationale et même internationale sur ce qui se passe autour de ce dossier ». Mieux, « il est temps que la justice montre qu’elle est cette glaive qui s’abat quand les conditions objectives de l’application de la loi sont réunies ». La famille de feu Bassirou Faye n’attend que « l’enquête commence réellement ». Le rapport de l’expertise balistique ayant établi que l’arme du crime était un calibre de 9 mm, un sous-officier affecté au Groupement Mobile d’Intervention (GMI) est cité comme suspect.
La justice en la matière, agit souvent de façon très très rapide, avec célérité comme ce qui se passe quand il y a un crime ou un délit flagrant. Mais là, on a le sentiment qu’on cherche d’abord des preuves avant d’arrêter. Or la preuve relève de la juridiction de jugement,… », charge la robe noire qui poursuit. Ce, pour préciser que rien que pour « l’apaisement social », il aurait fallu qu’ «on procède dès le départ au moins des arrestations ». Pour la présomption d’innocence, la famille n’est pas pour qu’on se précipite mais « quand un homme se commet et qu’un témoin déclare qu’il est en mesure de reconnaitre l’auteur du crime, à partir de ce moment, la justice doit être froide, ne doit pas tergiverser pour procéder à la reconnaissance de la personne sur les gradés qui commandaient. Pour les mesures conservatoires, la justice aurait dû procéder avec célérité dont l’arrestation des principaux ou du principal suspect en attendant l’expertise balistique ».
Ce qui ne passe pas du côté de Me Assane Dioma Ndiaye non moins Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), c’est que « tout le monde cible une personne et que cette personne soit toujours en liberté ». «Je crois que ce n’est pas dans l’intérêt de la justice qu’il en soit ainsi. En la matière, il vaut mieux procéder très rapidement avec l’interpellation de la personne suspectée sur laquelle tous les indices convergent et si à postériori, on se rend compte que les charges ne sont pas suffisantes, rien ne s’oppose à ce qu’elle soit relâchée », dit le droit de l’hommiste qui martèle : «En matière d’enquête quand il s’agit d’un crime, il est important dès le départ que la justice marque le coup en procédant à cette arrestation eut égard à la reconstitution des faits qui a été faite ».
Pour l’heure, «la famille est dans l’expectative. Elle prend tout avec philosophie, elle a acté les engagements qui ont été pris d’abord par le Président de la République. Ensuite le Procureur de la République, les autorités policières elles-mêmes, l’exigence de justice qui ne peut pas être différée et qui est patente en l’espèce. Surtout qu’aujourd’hui la communauté universitaire est paralysée. Cette affaire est une affaire nationale et tout le monde attend l’action de la justice », dit ce dernier pour qui « il est important que le temps de la justice vienne et ce temps, ne peut pas être indéfini. A partir de ce moment, enfonce l’avocat, la famille se dit que tôt ou tard la lumière jaillira même si pour le moment elle est dans le doute le plus profond, compte tenu de ce qui semble être une léthargie ». De ce fait, « déjà avec le 40e jour la famille se fera attendre, les étudiants aussi ».
Et là, Me Assane Dioma Ndiaye de prévenir : «Nous ne sommes pas inertes, nous avons déjà tapé sur la table. Il reste entendu que toute chose à une limite. Si dans les semaines à venir, nous ne voyons rien venir, il n’est pas exclu que nous tenions une conférence de presse, que nous interpellions une nouvelle fois les autorités judiciaires, la communauté nationale et même internationale sur ce qui se passe autour de ce dossier ». Mieux, « il est temps que la justice montre qu’elle est cette glaive qui s’abat quand les conditions objectives de l’application de la loi sont réunies ». La famille de feu Bassirou Faye n’attend que « l’enquête commence réellement ». Le rapport de l’expertise balistique ayant établi que l’arme du crime était un calibre de 9 mm, un sous-officier affecté au Groupement Mobile d’Intervention (GMI) est cité comme suspect.
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