Les relations diplomatiques entre l'Afrique du Sud et le Rwanda étaient rompues depuis 2014 après plusieurs tentatives d'assassinat et assassinats d'opposants rwandais sur le sol sud-africain. Le départ de Jacob Zuma a permis un dégel mais la question des opposants politiques rwandais reste un obstacle.
L'Afrique du Sud abrite notamment Kayumba Nyamwasa, ancien général et chef d'état-major dont le parti, le Congrès national rwandais, fait partie de ceux qui appellent Paul Kagame au dialogue.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Lindiwe Sisulu, a rencontré récemment plusieurs Rwandais réfugiés en Afrique du Sud. Elle s'est exprimée en faveur d'un tel dialogue.
Pas de discussion possible avec des « terroristes »
Mais son homologue rwandais, Richard Sezibera, ne veut pas en entendre parler. Il affirme que le sujet n’a rien à voir avec le rapprochement entre Kigali et Pretoria. Les opposants exilés sont considérés comme des terroristes avec lesquels aucune discussion n'est envisageable.
L'Afrique du Sud est à ce jour la seule puissance à s'être prononcée publiquement sur le sujet. Mais l'opposition rwandaise s'est aussi adressée à plusieurs acteurs internationaux. En France, on se dit « favorable de manière générale au dialogue politique ». Côté américain, pas de réaction sur la requête de l'opposition.
Quant à l'Union européenne, principal bailleur du pays, elle rappelle simplement être « active en faveur de la promotion et la protection des droits de l'Homme au Rwanda, comme dans tout autre pays ».
L'Afrique du Sud abrite notamment Kayumba Nyamwasa, ancien général et chef d'état-major dont le parti, le Congrès national rwandais, fait partie de ceux qui appellent Paul Kagame au dialogue.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Lindiwe Sisulu, a rencontré récemment plusieurs Rwandais réfugiés en Afrique du Sud. Elle s'est exprimée en faveur d'un tel dialogue.
Pas de discussion possible avec des « terroristes »
Mais son homologue rwandais, Richard Sezibera, ne veut pas en entendre parler. Il affirme que le sujet n’a rien à voir avec le rapprochement entre Kigali et Pretoria. Les opposants exilés sont considérés comme des terroristes avec lesquels aucune discussion n'est envisageable.
L'Afrique du Sud est à ce jour la seule puissance à s'être prononcée publiquement sur le sujet. Mais l'opposition rwandaise s'est aussi adressée à plusieurs acteurs internationaux. En France, on se dit « favorable de manière générale au dialogue politique ». Côté américain, pas de réaction sur la requête de l'opposition.
Quant à l'Union européenne, principal bailleur du pays, elle rappelle simplement être « active en faveur de la promotion et la protection des droits de l'Homme au Rwanda, comme dans tout autre pays ».
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