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Le Censeur de Yavuz Selim Bosphore sur la reculade de l'Etat: « Un premier pas vers...»



Le Censeur de Yavuz Selim Bosphore sur la reculade de l'Etat: « Un premier pas vers...»
A Yavuz Selim, ce lundi 9 octobre, on est très loin de l’ambiance d’une rentrée des classes. Si dans les autres établissements scolaires, parents et élèves ont fait le déplacement pour ce premier jour d’école, à Bosphore, c’est le calme total. Le bras de fer qui oppose l’école turque et à l’Etat du Sénégal est passé par là. Devant ledit établissement, ce sont les forces de l’ordre qui veillent au grain et bloquent l’accès.

Décryptant la situation, le Censeur de Yavuz Selim Bosphore sert qu' «on n’a pas encore trouvé une sortie de crise». «Peut-être après la réunion de ce soir qui aura lieu entre le Conseil d’administration et le ministre de l’intérieur, il y aura une issue heureuse, nous l’espérons», souligne Mamadou Ndoye. 

«Ce matin comme vous l'avez constaté, c’est la même situation qui continue. Quant à l’ouverture des classes, ce n’est pas notre cas, nous avons ouvert nos classes depuis le 11 septembre pour les classes d’examen, et pour les autres classes, depuis le 25. Donc, l’ouverture des classes, c’est déjà effectif pour nous. Les cours avaient démarré, on a étudié au moins pendant une semaine et c’est après qu’on a connu cette interruption. C’est les autres qui ouvrent aujourd’hui. De toute façon, nous avons encore rien perdu», explique-t-il. 

Poursuivant, il ajoute: «Déjà ce matin, l’Etat nous avez assigné au tribunal de grande instance de Dakar pour désigner un administrateur provisoire. Mais à notre grande surprise l’Etat a retiré  son assignation ». « C’est déjà un premier pas pour un dénouement heureux», se félicite le Censeur. Avant d’informer : «Il y a quelques enfants qui étaient là ce matin, y a des parents d’élèves qui sont venus s’enquérir de la situation nous les avons calmés, nous les avons rassurés quand à une issue heureuse de cette histoire».

Mamadou Ndoye qui reste convaincu «qu’il y aura une issue heureuse», espère que «peut-être cet après-midi, ce problème sera définitivement régler au grand bénéfice des élèves, des parents, des travailleurs et des forces de l’ordre». Et selon ces propres termes, «s’il n’y a pas d’entente cet après-midi, les négociations vont continuer».

Aminata Diouf

Lundi 9 Octobre 2017 - 15:50


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