Dans une interview donnée dans le quotidien sénégalais L’As, parue le 10 décembre dernier, le secrétaire d’État sénégalais au réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall, a annoncé la résiliation de la concession accordée en 2003 à Transrail sur le chemin de fer Dakar-Bamako. Le groupe Advens, qui détient depuis 2006 51 % de Transrail, a confirmé le 14 décembre l’information à Jeune Afrique, sans faire de commentaires.
La résiliation a été actée le 07 décembre au cours d’une réunion conjointe réunissant plusieurs ministres sénégalais et maliens. Les deux États ont opté pour une résiliation « du fait du prince », donc sans l’accord du concessionnaire. La méthode, prévue contractuellement, suppose le versement d’une indemnité dont le montant n’a pas été communiqué.
Transrail est en grande difficulté depuis de nombreuses années, mais les États et le groupe Advens se renvoyaient la responsabilité depuis plusieurs années.
Après avoir envisagé plusieurs pistes, Dakar et Bamako ont finalement choisi de passer en force. En décembre 2014, les concédants et le concessionnaire s’étaient toutefois mis d’accord pour mettre en place une restructuration impliquant des investissements, avec l’octroi d’un délai de quatre ans avant toute décision concernant la concession. Des médiateurs avaient été nommés, et ont rendu leur rapport il y a quelques semaines.
Les différents syndicats de l’entreprise, en désaccord sur la nécessité du départ d’Advens, avaient proposé dans une déclaration commune d’accorder « à l’actionnaire majoritaire un délai de 04 ans pour qu’il puisse amortir les investissements qu’il aura réalisés et financer les besoins immédiats de réhabilitation du matériel roulant ». L’un de ces syndicats, l’UNTM/Transrail/Mali d’Abdoulaye Berthé, a d’ailleurs rédigé dès le 11 décembre un courrier demandant le respect des engagements signés un an plus tôt et « rejetant la notification de résiliation de la convention ». Après avoir envisagé plusieurs pistes, Dakar et Bamako ont finalement choisi de passer en force.
Dans une interview accordée récemment à Jeune Afrique, suite à l’accord trouvé autour de Suneor, Abbas Jaber, le patron d’Advens, rappelait avoir pris le contrôle de Transrail « à la demande de la Banque mondiale, au moment où l’entreprise était à genoux », après plusieurs années de mauvaise gestion par le précédent actionnaire de référence (le canadien Canac) ajoutant que « le Sénégal et le Mali se sont engagés à plusieurs reprises à amender la concession, qui est inopérante. Ce n’est toujours pas fait et cela fragilise énormément l’entreprise. »
La résiliation a été actée le 07 décembre au cours d’une réunion conjointe réunissant plusieurs ministres sénégalais et maliens. Les deux États ont opté pour une résiliation « du fait du prince », donc sans l’accord du concessionnaire. La méthode, prévue contractuellement, suppose le versement d’une indemnité dont le montant n’a pas été communiqué.
Transrail est en grande difficulté depuis de nombreuses années, mais les États et le groupe Advens se renvoyaient la responsabilité depuis plusieurs années.
Après avoir envisagé plusieurs pistes, Dakar et Bamako ont finalement choisi de passer en force. En décembre 2014, les concédants et le concessionnaire s’étaient toutefois mis d’accord pour mettre en place une restructuration impliquant des investissements, avec l’octroi d’un délai de quatre ans avant toute décision concernant la concession. Des médiateurs avaient été nommés, et ont rendu leur rapport il y a quelques semaines.
Les différents syndicats de l’entreprise, en désaccord sur la nécessité du départ d’Advens, avaient proposé dans une déclaration commune d’accorder « à l’actionnaire majoritaire un délai de 04 ans pour qu’il puisse amortir les investissements qu’il aura réalisés et financer les besoins immédiats de réhabilitation du matériel roulant ». L’un de ces syndicats, l’UNTM/Transrail/Mali d’Abdoulaye Berthé, a d’ailleurs rédigé dès le 11 décembre un courrier demandant le respect des engagements signés un an plus tôt et « rejetant la notification de résiliation de la convention ». Après avoir envisagé plusieurs pistes, Dakar et Bamako ont finalement choisi de passer en force.
Dans une interview accordée récemment à Jeune Afrique, suite à l’accord trouvé autour de Suneor, Abbas Jaber, le patron d’Advens, rappelait avoir pris le contrôle de Transrail « à la demande de la Banque mondiale, au moment où l’entreprise était à genoux », après plusieurs années de mauvaise gestion par le précédent actionnaire de référence (le canadien Canac) ajoutant que « le Sénégal et le Mali se sont engagés à plusieurs reprises à amender la concession, qui est inopérante. Ce n’est toujours pas fait et cela fragilise énormément l’entreprise. »
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