Sur les réseaux sociaux, le soutien à la protestation est visible. Les internautes marocains saluent le pacifisme des manifestations et relaient quotidiennement les élans créatifs et humoristiques des cortèges algérois.
Les hebdomadaires marocains sont quant à eux revenus longuement sur la mobilisation record de la fin de semaine en Algérie. Le journal Telquel, de tendance libérale, titre en couverture sur « le crépuscule d'Abdelaziz Bouteflika ». Dans un dossier d'une dizaine de pages, l'hebdo aime à rappeler que le rais algérien a côtoyé les élites marocaines et les hauts fonctionnaires étatiques du royaume lors de son enfance dans la ville marocaine d'Oujda, frontalière de l'Algérie.
Le mutisme prédomine en revanche du côté des voies officielles. Rabat n’a en effet formulé aucun commentaire sur la situation politique de son voisin et rival. Une attitude d'ailleurs saluée par les éditorialistes, comme Aïcha Akalay de Telquel, qui écrit « espérer » que le Maroc maintienne « sa prudence ». Ce silence s'explique aisément assure Maroc Hebdo, réputé proche de l'administration : « Personne n'a intérêt à la déstabilisation de l'Algérie » écrit son directeur Ahmed Charai.
« Sans sentimentalisme ni leçons à donner », assure enfin Abdellah Tourabi, journaliste vedette d'une émission politique de la télévision nationale, les Marocains regardent avec une prudence bienveillante les événements en cours à Alger, en restant conscient que le sort de leur voisin est « étroitement lié au leur ».
Les hebdomadaires marocains sont quant à eux revenus longuement sur la mobilisation record de la fin de semaine en Algérie. Le journal Telquel, de tendance libérale, titre en couverture sur « le crépuscule d'Abdelaziz Bouteflika ». Dans un dossier d'une dizaine de pages, l'hebdo aime à rappeler que le rais algérien a côtoyé les élites marocaines et les hauts fonctionnaires étatiques du royaume lors de son enfance dans la ville marocaine d'Oujda, frontalière de l'Algérie.
Le mutisme prédomine en revanche du côté des voies officielles. Rabat n’a en effet formulé aucun commentaire sur la situation politique de son voisin et rival. Une attitude d'ailleurs saluée par les éditorialistes, comme Aïcha Akalay de Telquel, qui écrit « espérer » que le Maroc maintienne « sa prudence ». Ce silence s'explique aisément assure Maroc Hebdo, réputé proche de l'administration : « Personne n'a intérêt à la déstabilisation de l'Algérie » écrit son directeur Ahmed Charai.
« Sans sentimentalisme ni leçons à donner », assure enfin Abdellah Tourabi, journaliste vedette d'une émission politique de la télévision nationale, les Marocains regardent avec une prudence bienveillante les événements en cours à Alger, en restant conscient que le sort de leur voisin est « étroitement lié au leur ».
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