Dans l’Évangile du jour, Jésus compare la génération de son époque à des enfants toujours insatisfaits : « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine. Jean-Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l'on dit : 'C'est un possédé' ! »
Une invitation à délaisser nos sécurités
A la suite de ces paroles, le Pape a ainsi critiqué ceux qui aujourd’hui encore, comme au temps du Christ, disent accepter la vérité de la Révélation, mais rejettent le prédicateur. Ces gens-là « préfèrent une vie enfermée dans leurs préceptes, avec leurs compromis, leurs plans révolutionnaires ou leur spiritualité désincarnée » a déploré François. « Ce sont des chrétiens qui sont toujours mécontents de ce que disent leurs prêcheurs ».
Cette attitude que Jésus dénonçait déjà en son temps, révèle une peur de s’ouvrir à la liberté de l’Esprit Saint a poursuivi le Pape, qui est diffusé par la prédication. « Ceci est le scandale de la prédication » a t-il expliqué, « le scandale d’un Dieu qui nous parle à travers les hommes et leurs limites, qui nous parle à travers des pécheurs. » Ce scandale, comme l’a dit Saint Paul, a fini dans le scandale de la Croix.
« Ces chrétiens tristes ne croient pas en l’Esprit Saint, en la liberté qui vient de la prédication, une liberté qui t’enseigne, t’avertit, parfois même, est une gifle, mais qui est justement la liberté qui fait grandir l’Église » a conclu le Pape.
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