Pourtant, avant cette réunion, plusieurs sources évoquaient son « importance ». Et dans la salle, pendant la partie publique des discussions, les discours semblaient fermes. Mais, selon la représentante éthiopienne, Hiruk Zemene, l'Igad n'a pas encore toutes les cartes en main.
« Nous avons demandé aux deux mouvements SPLM, dans le gouvernement et dans l'opposition, de fournir la liste des personnes qui ont violé la cessation des hostilités. Ensuite nous prendrons des mesures, cela veut dire des actions ciblées. »
Des actions qui restent à préciser du point de vue de la troïka, États-Unis, Royaume-Uni, Norvège, qui accompagne l'Igad. « Nous voulons un signal clair de l'Igad à propos du type de conséquences qu'ils envisagent. De notre côté, nous sommes prêts à utiliser les outils à notre disposition, y compris convoquer une discussion au sein du Conseil de sécurité de l'ONU », explique Christopher Trott, le représentant britannique.
Lors de cette réunion, les oppositions politiques ou armées sud-soudanaises n'étaient pas représentées. Seul l'était le gouvernement de Salva Kiir. « Le président veut la paix », a assuré son ambassadeur. En attendant sur le terrain, malgré les multiples violations, le niveau général de la violence a baissé selon l'envoyé spécial de l'Igad. De quoi ouvrir la voie à la deuxième phase du Forum de revitalisation de l'accord de paix de 2015. Elle se tiendra du 5 au 16 février dans la capitale éthiopienne pour discuter de l'épineuse question du partage du pouvoir.
Les ministres de l'IGAD ont par ailleurs brièvement évoqué la situation en Somalie. Ils ont exprimé leur inquiétude à propos des récents combats entre forces des régions semi-autonomes du Somaliland et du Puntland et demandé aux parties de cesser les hostilités et de s'en tenir au statu quo.
« Nous avons demandé aux deux mouvements SPLM, dans le gouvernement et dans l'opposition, de fournir la liste des personnes qui ont violé la cessation des hostilités. Ensuite nous prendrons des mesures, cela veut dire des actions ciblées. »
Des actions qui restent à préciser du point de vue de la troïka, États-Unis, Royaume-Uni, Norvège, qui accompagne l'Igad. « Nous voulons un signal clair de l'Igad à propos du type de conséquences qu'ils envisagent. De notre côté, nous sommes prêts à utiliser les outils à notre disposition, y compris convoquer une discussion au sein du Conseil de sécurité de l'ONU », explique Christopher Trott, le représentant britannique.
Lors de cette réunion, les oppositions politiques ou armées sud-soudanaises n'étaient pas représentées. Seul l'était le gouvernement de Salva Kiir. « Le président veut la paix », a assuré son ambassadeur. En attendant sur le terrain, malgré les multiples violations, le niveau général de la violence a baissé selon l'envoyé spécial de l'Igad. De quoi ouvrir la voie à la deuxième phase du Forum de revitalisation de l'accord de paix de 2015. Elle se tiendra du 5 au 16 février dans la capitale éthiopienne pour discuter de l'épineuse question du partage du pouvoir.
Les ministres de l'IGAD ont par ailleurs brièvement évoqué la situation en Somalie. Ils ont exprimé leur inquiétude à propos des récents combats entre forces des régions semi-autonomes du Somaliland et du Puntland et demandé aux parties de cesser les hostilités et de s'en tenir au statu quo.
Autres articles
-
Côte d'Ivoire: coup d'envoi de deux semaines d'hommage à l'ancien président Henri Konan Bedié
-
Tchad: Mahamat Idriss Déby annonce que le prochain gouvernement ne sera pas d’union nationale
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis
-
Niger: la Banque mondiale annonce reprendre les décaissements suspendus après le putsch de juillet
-
Tchad: quelle stratégie pour Succès Masra, toujours Premier ministre malgré la présidentielle?