Le 24 mai 1970, une dépêche de l'AFP fait état de "la plus vive inquiétude" de sa famille, "sans nouvelle" de l'avocat qui a quitté le 8 janvier son domicile algérien, où il résidait avec femme et enfants, pour se rendre à Paris "où il avait de nombreuses affaires à régler".
Dès le lendemain pourtant, son ami Jérôme Lindon, directeur des Editions de Minuit, fait état, dans une déclaration à l'AFP, d'un message que lui a envoyé Jacques Vergès pour assurer qu'il "est en bonne santé et libre". Mais, selon Jérôme Lindon, Jacques Vergès n'a fourni aucune précision sur son départ et l'endroit où il se trouve.
Huit ans plus tard, Jacques Vergès réapparaît à Paris, reprend ses activités d'avocat mais ne dira jamais où et avec qui il était. Etait-il au Cambodge avec son ami Pol Pot chez les Khmers rouge, dans les pays de l'Est, exfiltré par la Stasi est-allemande, ou au Katanga pour une affaire de gros sous ? Nul ne le saura jamais, si ce n'est sans doute les services de renseignements.
Il laissera toujours planer le mystère sur cette période, lâchant seulement, selon ses interlocuteurs, qu'il a passé des vacances "très à l'est de la France", que "la vérité (sur sa disparition) est quelque part", que cette "parenthèse était de très grandes vacances", ou qu'il "est passé de l'autre côté du miroir".
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