La mort de Aicha Diallo, 12 ans à l'hôpital de Pikine a secoué l'Etat du Sénégal. Le ministre de la Santé et de l'Action social a diligenté une enquête suites aux accusations de la famille de la défunte à l'endroit du personnel centre hospitalier de la banlieue. Le docteur Babacar Diop qui a procédé, avec son équipe à l'opération de la petite Aicha est revenu sur les circonstances de sa mort pour donner une explication scientifique de la tragédie, tout en affirmant ses regrets.
"Il aurait fallu que sa maman nous amène ce qui a blessé sa fille. Mais on n'a rien vu. Il n'y avait pas de saignements et cliniquement, tout était normal. Dans ce cas, on ne pouvait pas l'opérer. Il fallait juste la surveiller. Et quand finalement nous avons décidé d'opérer, nous avons découvert que le gros intestin de la fillette était perforé et ce, jusqu'au niveau postérieur. C'étaient de petits trous qui font qu'il n'y avait pas de saignement", a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Observateur.
Il continue : "Le chirurgien de poursuivre : "Quand nous avons découvert cela, nous avons réparé, nettoyé, fermé et administré des antibiotiques à la patiente, avant d'hospitaliser. Malheureusement, une opération peut mal tourner. Nous regrettons. Parce que l'enfant avait fait un choc sceptique et il y avait déjà une infection qui était passée dans le sang et avait occasionné des problèmes".
L'oncle de Aicha Diallo n'incrimine d'ailleurs pas le chirurgien. Moussa Keita pense que la négligence est à mettre au compte de l'administration de l'hôpital. "L'hôpital cherche à se défendre croyant que c'est normal afin de conserver des postes (...) Peut-être que le chirurgien a fait son boulot, mais le problème se situe avant lui. Ceux qui sont au service d'accueil et des urgences n'ont pas fait leur travail comme il le fallait (...) Ce qu'ils ont fait, c'est une non-assistance à une personne en danger. Toute autre explication est contraire à la vérité".
"Il aurait fallu que sa maman nous amène ce qui a blessé sa fille. Mais on n'a rien vu. Il n'y avait pas de saignements et cliniquement, tout était normal. Dans ce cas, on ne pouvait pas l'opérer. Il fallait juste la surveiller. Et quand finalement nous avons décidé d'opérer, nous avons découvert que le gros intestin de la fillette était perforé et ce, jusqu'au niveau postérieur. C'étaient de petits trous qui font qu'il n'y avait pas de saignement", a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Observateur.
Il continue : "Le chirurgien de poursuivre : "Quand nous avons découvert cela, nous avons réparé, nettoyé, fermé et administré des antibiotiques à la patiente, avant d'hospitaliser. Malheureusement, une opération peut mal tourner. Nous regrettons. Parce que l'enfant avait fait un choc sceptique et il y avait déjà une infection qui était passée dans le sang et avait occasionné des problèmes".
L'oncle de Aicha Diallo n'incrimine d'ailleurs pas le chirurgien. Moussa Keita pense que la négligence est à mettre au compte de l'administration de l'hôpital. "L'hôpital cherche à se défendre croyant que c'est normal afin de conserver des postes (...) Peut-être que le chirurgien a fait son boulot, mais le problème se situe avant lui. Ceux qui sont au service d'accueil et des urgences n'ont pas fait leur travail comme il le fallait (...) Ce qu'ils ont fait, c'est une non-assistance à une personne en danger. Toute autre explication est contraire à la vérité".
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