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Le gouvernement rend légale la «liste noire» du PSG



«Le préfet est autorisé à mettre en œuvre un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé «fichier STADE», afin de prévenir les troubles à l'ordre public, les atteintes à la sécurité des personnes et des biens ainsi que les infractions susceptibles d'être commises à l'occasion des manifestations sportives et des rassemblements en lien avec ces manifestations se tenant dans le ressort des départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ; des manifestations sportives du club du Paris -Saint-Germain et des rassemblements liés à ces manifestations se tenant à l'extérieur des départements précités», détaille l'arrêté daté du 15 avril et publié au Journal Officiel le 23 avril.
Avec l'arrivée des Qataris en 2011, le club de la capitale avait décidé de «choisir son public», comme l'avait expliqué Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG. Afin d'endiguer les problèmes liés à la violence et au hooliganisme, le Paris Saint-Germain avait constitué une liste - alors illégale - avec les noms des personnes interdites de stade (IDS) et interdits administratifs (IAS). Le document se fondait également sur des contrôles de police et des informations fournies par les pouvoirs publics. La liste permettant au PSG de refuser la vente de billets aux supporteurs jugés indésirables au Parc des Princes ou pour les déplacements. Pour cette pratique, le PSG avait été retoqué par la Cnil (Commission nationale de l'information et des libertés).
Le nouveau «fichier Stade» permettra aux autorités de stocker des informations concernant l'état civil (nom, prénom, date et lieu de naissance, lieu de résidence) mais également la profession d'un supporteur, ses antécédents en lien avec des manifestations sportives (IDS, IAS...). Le document pourra inclure les surnoms et pseudonymes, les signes physiques et objectifs, des photographies, les données du permis de conduire ou encore l'immatriculation des véhicules. Une marge de manoeuvre quasi-illimitée qui va forcément déplaire aux «historiques» du Parc des Princes.
 Source figaro


Vendredi 24 Avril 2015 - 14:54


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