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Les locales du 29 juin sauvées ? Interpellé, le président Sall favorise l’opposition




Le Ministre de l’Intérieur a présenté en conseil des ministres tenu hier jeudi, une communication sur les réformes du code électoral. Il a relevé pour l’ensemble des négociations engagées sous son autorité, 75 points d’accord et deux points de désaccord. Les deux points de désaccord portent selon lui, sur la clé de répartition des élus sur les listes majoritaire et proportionnelle pour le scrutin départemental et sur le mode d’élection des membres des conseils de ville qui concernent Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès.


 
Le Chef de l’Etat s’est d’abord félicité du déroulement des négociations, attestant de la maturité de notre système, capable de générer ses propres mécanismes d’autorégulation. Avant de pendre cette décision.

 
En effet, lit-on dans le communiqué du conseil, le Président de la République a décidé de faire valoir la position de certains membres des partis de l’opposition qui ont proposé un scrutin départemental avec une clé de répartition privilégiant 55% d’élus sur la liste proportionnelle et 45% d’élus à partir de la liste majoritaire. Pour ce qui Concerne les villes (Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès), les candidats élus proviendront des scrutins majoritaire et proportionnel organisés dans les communes qui constituent l’agglomération urbaine.

 
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a décidé d’alléger les procédures de constitution des dossiers de candidature. Ainsi, l’extrait de casier judiciaire sera versé dans le dossier après la proclamation des résultats, par chaque candidat élu.

 
Aussi, le dossier comprendra, en plus, une photocopie légalisée de la carte nationale d’identité ou un extrait de naissance datant de moins de trois mois. Le Président de la République a, en outre, décidé de raccourcir, le délai qui sépare la date limite de dépôt des candidatures et le jour de la tenue du scrutin, en le portant de 80 à 60 jours.

 
C’est ainsi qu’au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté : « Le projet de loi abrogeant et remplaçant la loi 2012-01 du 03 janvier 2012 portant code électoral (partie législative), modifiée ».


Vendredi 21 Mars 2014 - 06:00


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