Les membres de la Commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) doivent s'ennuyer. Depuis qu'ils ont transmis au Procureur spécial, le dossier relatif à l'enquête de patrimoine visant Abdoulaye Baldé en 2018, les présidents Cheikh Bèye, Abdou Aziz Seck, Amadou Sayandé et Maguette Diop se tournent les pouces. Curieusement, le procureur spécial, Abdoulaye Diagne, qui devait leur communiquer son réquisitoire, ne l'a toujours pas fait jusqu'à ce Jeudi 10 septembre 2020. Entre temps, le maire de Ziguinchor s'est rapproché de la majorité présentielle. Simple coïncidence ?, se demandent nos confrères.
A vrai dire, tout est à l'arrêt au niveau des différentes instances de la Crei. La Cour a siégé, pour la dernière fois, en 2015 lors du procès de Tahibou Ndiaye, l'ancien directeur du Cadastre ?
Depuis qu'il a accordé le non-lieu au lieutenant-colonel des douanes Diadji Ba et à Mamadou Diagne dit Doudou, ancien directeur de l'Urbanisme, le Parquet spécial n'a instruit aucun dossier. Il a été "sauvé", en octobre 2019, par l'affaire Cheikh Moussa Camara, du nom de cet ancien Inspecteur du trésor soupçonné d'enrichissement illicite. Abdoulaye Diagne est entré en action après un signalement du parquet de Dakar et l'enquête est encore en cours au niveau de la Division des Investigations criminelles (Dic).
En effet, l'article 5 de la loi sur la Crei dispose que le procureur spécial doit recevoir communication des différents parquets du pays, de tous les dossiers à caractère financier. C'est en faveur de cet article d'ailleurs que Serigne Bassirou Gueye avait transmis à Abdoulaye Diagne le dossier d'Aida Diongue. Mais c'est à croire que les autres parquets ne jouent pas le jeu...
Pour beaucoup de spécialistes, la Crei doit être réformée ou dissoute. En effet, une réforme avait été annoncée depuis août 2018, pour créer une Cour de répression des infractions financières, mais elle tarde à se concrétiser. Le Bénin qui s'était pourtant inspiré du Sénégal a lancé, depuis, sa Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Creit) qui dispose d'une chambre pour les appels, selon Libération.
A vrai dire, tout est à l'arrêt au niveau des différentes instances de la Crei. La Cour a siégé, pour la dernière fois, en 2015 lors du procès de Tahibou Ndiaye, l'ancien directeur du Cadastre ?
Depuis qu'il a accordé le non-lieu au lieutenant-colonel des douanes Diadji Ba et à Mamadou Diagne dit Doudou, ancien directeur de l'Urbanisme, le Parquet spécial n'a instruit aucun dossier. Il a été "sauvé", en octobre 2019, par l'affaire Cheikh Moussa Camara, du nom de cet ancien Inspecteur du trésor soupçonné d'enrichissement illicite. Abdoulaye Diagne est entré en action après un signalement du parquet de Dakar et l'enquête est encore en cours au niveau de la Division des Investigations criminelles (Dic).
En effet, l'article 5 de la loi sur la Crei dispose que le procureur spécial doit recevoir communication des différents parquets du pays, de tous les dossiers à caractère financier. C'est en faveur de cet article d'ailleurs que Serigne Bassirou Gueye avait transmis à Abdoulaye Diagne le dossier d'Aida Diongue. Mais c'est à croire que les autres parquets ne jouent pas le jeu...
Pour beaucoup de spécialistes, la Crei doit être réformée ou dissoute. En effet, une réforme avait été annoncée depuis août 2018, pour créer une Cour de répression des infractions financières, mais elle tarde à se concrétiser. Le Bénin qui s'était pourtant inspiré du Sénégal a lancé, depuis, sa Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Creit) qui dispose d'une chambre pour les appels, selon Libération.
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