D'abord, il y a les facteurs environnementaux. Selon un récent rapport de l'Organisation mondiale de la santé, le réchauffement climatique est en partie responsable de cette recrudescence du paludisme. Plus du 80% du territoire du Burundi est montagneux. Jusque-là, les moustiques ne s'aventuraient pas en hauteur mais le réchauffement de la planète et leur évolution leur permettent aujourd'hui de survivre à une certaine altitude.
D'autre part, le gouvernement burundais a amorcé dans les années 2000 une politique de « modernisation de l'agriculture », misant beaucoup sur la riziculture. Cette céréale pousse dans les marais qui sont de véritables nids à moustiques.
Puis il y a les facteurs économiques. L'OMS pointe le manque de ressources humaines, logistiques et financières du Burundi pour faire face à l'épidémie. Il faudrait distribuer des moustiquaires, lancer des campagnes de pulvérisation pour tuer les insectes ou encore offrir gratuitement les médicaments nécessaires.
« La malaria, c'est la maladie du pauvre, explique, Albert Mbonerane, président de l'Action de lutte contre la malaria au Burundi. Si l'on se fait soigner, elle guérit rapidement, mais sinon, elle tue aussi vite » conclut-il.
50% de la population infectée est un taux très rare. Le Burundi est vraiment un cas particulier. Cela s’explique par les fortes pluies qu’a connues le pays fin de l’année dernière et début de cette année. Cela a multiplié le nombre de moustiques femelles qui propagent la malaria. Il y a aussi d’autres facteurs comme la migration des populations des zones rurales vers les zones urbaines qui a entrainé une surpopulation des villes. Le manque de sanitaires et d’hygiène est idéal pour les moustiques. De plus, les pratiques agricoles ont beaucoup changé au Burundi récemment avec plus de terres irriguées.
D'autre part, le gouvernement burundais a amorcé dans les années 2000 une politique de « modernisation de l'agriculture », misant beaucoup sur la riziculture. Cette céréale pousse dans les marais qui sont de véritables nids à moustiques.
Puis il y a les facteurs économiques. L'OMS pointe le manque de ressources humaines, logistiques et financières du Burundi pour faire face à l'épidémie. Il faudrait distribuer des moustiquaires, lancer des campagnes de pulvérisation pour tuer les insectes ou encore offrir gratuitement les médicaments nécessaires.
« La malaria, c'est la maladie du pauvre, explique, Albert Mbonerane, président de l'Action de lutte contre la malaria au Burundi. Si l'on se fait soigner, elle guérit rapidement, mais sinon, elle tue aussi vite » conclut-il.
50% de la population infectée est un taux très rare. Le Burundi est vraiment un cas particulier. Cela s’explique par les fortes pluies qu’a connues le pays fin de l’année dernière et début de cette année. Cela a multiplié le nombre de moustiques femelles qui propagent la malaria. Il y a aussi d’autres facteurs comme la migration des populations des zones rurales vers les zones urbaines qui a entrainé une surpopulation des villes. Le manque de sanitaires et d’hygiène est idéal pour les moustiques. De plus, les pratiques agricoles ont beaucoup changé au Burundi récemment avec plus de terres irriguées.
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