En Centrafrique, les humanitaires sont de plus en plus pris pour cible. Une tendance identifiée par la coordonnatrice résidente des Nations unies à Bangui.
« Ces humanitaires vont sur le terrain pour sauver des vies et c'est leurs vies qu'ils perdent, s'indigne Najat Rochdi, pour qui cette situation est inacceptable. Entre janvier et juillet : 205 incidents, dont 103 vols. Ils volent les humanitaires, mais en fait ils volent la population. Parce que quand les humanitaires perdent la nourriture qu'ils ont stockée ou les médicaments ou quoi que ce soit, en fait, c'est la population qu'on est en train de spoiler. »
De nombreuses ONG ont fait l'objet d'attaques ces derniers mois. Le CICR a notamment été braqué plusieurs fois. Des évènements qui rendent le travail difficile. Mais pour Françoise Lambert, coordinatrice communication pour le CICR à Bangui, il n'est pas question d'abandonner les activités.
« On a mis en place des mécanismes qui nous permettent d'établir des dialogues. Nous avons quelques parades. Nous essayons quand des axes deviennent particulièrement dangereux de les contourner, de modifier nos zones de priorité. On continue d'agir, même si parfois il nous arrive de devoir réduire un peu notre activité. Mais on reprend. Et de toute façon, on reste d'une façon ou d'une autre toujours présent sur le terrain puisque nous entretenons, nous approfondissons ce dialogue avec les différents acteurs d'influence qu'ils soient porteurs d'armes, société civile pour sensibiliser à nos principes fondamentaux. »
Une insécurité qui rend les donateurs frileux. Concernant les besoins humanitaires, aujourd'hui, seuls 28% des fonds nécessaires pour cette année 2018 en Centrafrique sont disponibles.
Dans un tweet, Joseph Inganji chef du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), en RCA donne les chiffres : « 29 tués depuis 2014. 205 incidents et 6 assassinats de travailleurs humanitaires enregistrés en 2018... ».
« Ces humanitaires vont sur le terrain pour sauver des vies et c'est leurs vies qu'ils perdent, s'indigne Najat Rochdi, pour qui cette situation est inacceptable. Entre janvier et juillet : 205 incidents, dont 103 vols. Ils volent les humanitaires, mais en fait ils volent la population. Parce que quand les humanitaires perdent la nourriture qu'ils ont stockée ou les médicaments ou quoi que ce soit, en fait, c'est la population qu'on est en train de spoiler. »
De nombreuses ONG ont fait l'objet d'attaques ces derniers mois. Le CICR a notamment été braqué plusieurs fois. Des évènements qui rendent le travail difficile. Mais pour Françoise Lambert, coordinatrice communication pour le CICR à Bangui, il n'est pas question d'abandonner les activités.
« On a mis en place des mécanismes qui nous permettent d'établir des dialogues. Nous avons quelques parades. Nous essayons quand des axes deviennent particulièrement dangereux de les contourner, de modifier nos zones de priorité. On continue d'agir, même si parfois il nous arrive de devoir réduire un peu notre activité. Mais on reprend. Et de toute façon, on reste d'une façon ou d'une autre toujours présent sur le terrain puisque nous entretenons, nous approfondissons ce dialogue avec les différents acteurs d'influence qu'ils soient porteurs d'armes, société civile pour sensibiliser à nos principes fondamentaux. »
Une insécurité qui rend les donateurs frileux. Concernant les besoins humanitaires, aujourd'hui, seuls 28% des fonds nécessaires pour cette année 2018 en Centrafrique sont disponibles.
Dans un tweet, Joseph Inganji chef du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), en RCA donne les chiffres : « 29 tués depuis 2014. 205 incidents et 6 assassinats de travailleurs humanitaires enregistrés en 2018... ».
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