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Les vérités du groupe COM7: «50 agents ont été repris, seule une quinzaine… »



Les vérités du groupe COM7: «50 agents ont été repris, seule une quinzaine… »
Le communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik.com, le groupe COM7 réagit à la sortie du collectif des employés  soutenu par le SYNPICS. Face à ces derniers qui dénoncent «une volonté d’échapper au paiement de créances, de salaires» et qui annoncent une «plainte pour manquements et violations de la loi», ledit Groupe lâche ses vérités.
 
«Nous n’aurions jamais voulu en arriver là, parce que travailler s’accommode mal de polémique. Mais les contrevérités colportées par un groupuscule de personnes imposent le rétablissement de la vérité sur la situation du groupe Com7. Loin des insultes qui sont le reflet de ce que sont leurs auteurs !», campe-t-il.

Selon ladite partie, «il est impératif donc pour l’opinion de savoir à propos de la situation des travailleurs pas seulement que du Pop, mais du Groupe Com7, que la situation financière de ce Groupe de presse était devenue intenable et ingérable. D’ailleurs de nombreux travailleurs licenciés, institutions ou sociétés l’avaient assigné en liquidation pour rentrer dans leurs fonds».

«Monsieur Bara Tall qui n’est pas le seul dans le capital du groupe de presse et qui ne doit rien intuitu persona, a été le seul administrateur qui se préoccupait encore du sort du personnel du Groupe Com7. Il a été le seul interlocuteur et soutien du personnel même si c’est l’entreprise (qu’il ne gérait pas) qui devait exclusivement des salaires à ses travailleurs. Face aux difficultés sans précédent que vivait le groupe, il a été finalement retenu l’option de la liquidation judiciaire du Groupe. Les agents du Groupe Com7 qui avaient monté un collectif des travailleurs ont été tenus informés des différentes péripéties jusqu’à l’aboutissement à cette décision, douloureuse certes, mais inéluctable en l’état des choses », lit-on dans le communiqué.

Le document stipule qu’un «liquidateur désigné a en charge de conduire le processus jusqu’au paiement des droits des salariés dans le cadre de cette liquidation. Il s’agit de Me Isma Dadis Sagna nommé par le tribunal et qui a fait toutes ses procédures légales. Seulement pour atténuer le choc de cette mesure, Bara Tall a pris sur lui, comme il en avait d’ailleurs fait la promesse aux employés du Groupe le 14 mai 2013, de dégager une enveloppe de sa poche, l’équivalent de 8 mois de salaire, pour aider personnellement - hors cadre de la société - les travailleurs qui sont restés dignes dans l’épreuve jusqu’au bout».

«Il a aussi tenu sa promesse d’aider les travailleurs à poursuivre leur passion en investissant dans la société Link Media Sarl, la dotant d’un capital. Il a équipé en matériels neufs les locaux sis à Sacré Cœur pour les rendre fonctionnels. Il avait promis de prendre le maximum de personnel du Groupe Com7. Ce qui a été fait », souligne le groupe qui renseigne qu’«à la rédaction du Populaire, tous ceux qui étaient présents jusqu’au 28 novembre ont été repris à l’exception de quatre (4) personnes, dont Amédine Sy, absentéiste notoire qui devait même être licencié pour abandon de poste, il y a quelques semaines. Qui plus est, il a un contrat de prestation de service pour Voice of America qui le rémunère pour des piges pendant que les autres membres de la Rédaction souffraient. Il y a Jacques Ngor Sarr, plus actif dans son site internet que dans le travail de la Rédaction. Il y a un photographe, un stagiaire et deux chauffeurs qui ne sont pas de la nouvelle aventure».

S’agissant de la Direction générale, «seul le DAF n’a pas été repris». Au Service commercial, «deux (2) personnes ne sont pas de l’équipe actuelle» et «un seul vigile n’est pas repris». A l’imprimerie, «tous ont conservé leur poste, sauf l’archiviste et quatre (4) membres de l’équipe de distribution».

S’agissant de la radio 7 FM «qui n’émettait plus depuis des années, à cause d’ailleurs des problèmes financiers de ce Groupe de presse, la situation de ses travailleurs et la reprise des activités sont toujours à l’étude. Ils sont 5 animateurs et un technicien dont le sort n’a pas été décidé», indique le groupe qui soutient que «ceux qui font de la désinformation disent eux-mêmes que le Groupe devait 3 ans de salaires aux employés. Ceci démontre donc qu’une telle entreprise, qui a déjà perdu plus de dix fois son capital, n’était plus viable si on sait en plus qu’elle n’a jamais versé un seul franc à Monsieur Bara TALL, que ce même Bara TALL avait mis une imprimerie à sa disposition gratuitement et que malgré tout cela elle n’arrivait pas à payer ses salariés et ses fournisseurs. Comment alors quelqu’un qui est resté pendant 36 mois sans salaire peut s’indigner de la liquidation. Pourquoi continuer à entretenir une situation qui s’envenimait de plus en plus ?».

Ainsi, «face à une liquidation simple qui s’imposait donc inéluctablement, l’objectif urgent était de sauver le maximum d’emplois dans un cadre sain et maîtrisé, tout en faisant un geste humanitaire en direction du personnel» et «le seul actionnaire que nous avions en face de nous n’acceptait évidemment plus de mettre de l’argent dans un puits sans fond, qui plus est pour le compte d’autres actionnaires devenus invisibles», sert ledit groupe.  

Au total, «50 agents ont été repris. Seuls donc une quinzaine parmi ceux qui étaient en activité ne sont pas des équipes qui poursuivent leur idéal commun de rester ensemble dans une autre structure», explique ladite partie. 


Mercredi 7 Décembre 2016 - 09:30


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