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Levée du blocus entre Dakar et Banjul: la tension entre transporteurs

Sur la levée du blocus annoncée ce mardi matin à la frontière Sénégalo-Gambienne, Pape Seydou Dianko et Gora Khouma respectivement président du regroupement des Transporteurs routiers de Karang, ville frontalière à la Gambie et président de l’Union des routiers affiliés à la CNTS / FC, ne parlent pas le même langage. Et c’est peu de le dire. Si pour le premier cité, «c’est le moment d’ouvrir la frontière » à la suite des négociations. Mais pour le second, il est question de «maintenir le boycott parce que c’est une occasion à ne pas rater pour que ce problème soit réglé une bonne fois pour toute».



Levée du blocus entre Dakar et Banjul: la tension entre transporteurs
«C’est le moment d’ouvrir la frontière », après depuis trois (3) mois et douze (12) jours », campe Pape Seydou Dianko. Le maire de Toubacouta qui met en avant que «nous sommes dans une République qu’on appelle Sénégal», ne manque pas de préciser que c’est la suite des négociations ouvertes à Dakar dernières entre le Sénégal et la Gambie. «Si les autorités sénégalaises partent à la table des négociations, qu’ils concluent des accords et que les Gambiens reculent sur la hausse; s’ils nous demandent d’ouvrir les frontières, on lève le blocus, c’est aussi simple que cela », indique-t-il sur la Rfm.
 
 
«En tant qu’acteurs syndicalistes», le président du regroupement des Transporteurs routiers de Karang de prévenir qu’ils restent à l’écoute de l’Etat pour le respect des engagements notamment le suivi des négociations, le problème du transport et les tracasseries routières…

A Gora Khouma de l’Union des routiers affiliés à la CNTS / FC, Pape Seydou Dianko sert que ce dernier «ne représente rien. Il ne gère pas la frontière… ».

Lui apportant la réplique sur les mêmes ondes, Gora Khouma annonce le maintien du blocus. «Nous maintenons notre mot d’ordre de continuer de faire le boycott. C’est notre droit comme on avait des problèmes avec la Gambie. Le boycott est différent du blocus, barrer pour que personne ne passe. On n’avait pas demandé ce blocus mais le boycott, que les gens passent par Tamba vers le sud et cela a été respecté. C’est différent de fermer. On continue de demander le boycott parce que c’est une occasion à ne pas rater pour que ce problème soit réglé une bonne fois pour toute. Les 90 % de nos problèmes viennent des bacs qui sont vétustes et il y a toujours des tracasseries. Ce qui me concerne, c’est la corporation. Je suis bien écouté, j’avais demandé de faire un boycott et le mot d’ordre a été respecté. Je n’ai signé aucun protocole d’accords…», martèle le responsable syndical.
 
Ce, au moment où le barrage policier érigé à Sénoba durant toute la période du blocus a bien été levé ce matin ouvrant la voie à la reprise du trafic entre le Sénégal et la Gambie. Une décision qui a pris de court les transporteurs de la région de Sédhiou qui ont tenu à le manifester. «Nous appartenons à un syndicat qui n’a été informé ni de près, ni de loin encore moins associé à la prise de décisions et pour le moment, nous restons suspendus à la position de notre secrétaire général, Alassane Ndoye, a laissé entendre Baba Gallé BA, président du regroupement régional des transporteurs de Sédhiou. 


Mardi 24 Mai 2016 - 13:42


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