La rencontre, la première avec un haut responsable de la nouvelle administration française, est considérée comme une contre-offensive diplomatique après l'annonce officielle de Marc Ravalomanana de ne pas se présenter aux présidentielles de 2013.
Andry Rajoelina, qui a toujours laissé planer le doute sur sa candidature, met les bouchées doubles pour convaincre. En tout cas, le président tanzanien Kikwete, qui fait office de médiateur pour la SADC, assure que des « progrès significatifs ont été réalisés », même s'il n'a pas obtenu d'Andry Rajoelina une déclaration officielle de ne pas se porter candidat.
Il faut dire que l'homme fort de la Transition ne croit guère aux annonces de son rival. Et de bonne source, il chercherait à avoir des garanties, notamment que son challenger ne puisse pas rentrer à Madagascar tant que le nouveau président élu n'est pas installé.
Paris, qu'on dit à tort ou à raison être l'allié d’Andry Rajoelina, l'a-t-il convaincu de renoncer à se présenter, et surtout l'a-t-il rassuré? Le président actuel de la Transition continue de laisser planer le doute. Interrogé par RFI, il esquive et préfère ne pas réagir à l'ouverture faite par Marc Ravalomanana. « Je réserve la primeur de ma décision au peuple malgache », affirme-t-il.
Source : Rfi.fr
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