« La situation que le pays traverse actuellement, ne peut nullement être qualifiée de crise. La situation peut être maîtrisée, il n’y a rien à craindre », estime Richard Ravalomanana, lors de sa première prise de parole en tant que président du Sénat. « The right man in the right place », affirme le sénateur Mahaleo Tsiebo. Pour les sénateurs qui l’ont élu à l’unanimité, celui qui a été secrétaire d'État à la gendarmerie de 2019 à 2021, est l’homme de la situation, explique Mahaleo Tsiebo, président du groupe parlementaire IRD au Sénat.
« Professionnalisme »
« Au vu de son background, de son expérience, dit-il – le fait qu’il ait vécu des événements à Madagascar il y a une dizaine d’années et des situations similaires qu’il a géré avec professionnalisme, et face aux événements rocambolesques actuels, nous avons décidé, nous sénateurs, en toute indépendance d’esprit, en toute autonomie de décision, de le présenter au poste de président du Sénat. Les spéculations faisant allusion à des consignes de votes ou dessous de table, ça c’est le propre de ces gens qui sont en panne d’idées et inventent des arguties faute d’arguments… »
Mais cet enchaînement des événements au Sénat en moins de 48h, beaucoup le dénoncent également. À commencer par Roland Ratsiraka, interviewé au cours de la manifestation du « collectif des 11 candidats », hier : « C’est vraiment une République bananière. Je suis triste de constater ça, de voir que tous les jours, les juristes, les institutions du pays font honte. C’est la honte de la nation. Je n’ai jamais vu la nation recevoir autant de violences en termes de gouvernance et de droit. C’est surréaliste, c’est une catastrophe. Je ne suis pas étonné, mais je ne savais pas que tout allait empirer comme ça de jour en jour. On nous rit au nez, ce qui prouve que toutes nos revendications sont légitimes. »
Procédure illégale
Le 13 octobre, dans un communiqué signé par 41 organisations et déposé à la HCC, la société civile a dénoncé l’illégalité de cette procédure de convocation d’une session extraordinaire par le gouvernement et de destitution. « Cette session extraordinaire convoquée de manière précipitée et illégale a sciemment été organisée pour destituer le président actuel du Sénat suite à ses récentes révélations concernant le gouvernement, dans un dessein punitif » affirme le texte. « [Nous] demandons aux citoyens et acteurs soucieux de vivre dans un Madagascar stable et démocratique, de rester vigilants et engagés, et surtout de se tenir prêts à refuser et contester toutes manœuvres illégales au profit de quelques oligarques mais qui entraîneront notre pays dans le chaos et la majorité de nos compatriotes dans la misère », conclut ce communiqué.
« Professionnalisme »
« Au vu de son background, de son expérience, dit-il – le fait qu’il ait vécu des événements à Madagascar il y a une dizaine d’années et des situations similaires qu’il a géré avec professionnalisme, et face aux événements rocambolesques actuels, nous avons décidé, nous sénateurs, en toute indépendance d’esprit, en toute autonomie de décision, de le présenter au poste de président du Sénat. Les spéculations faisant allusion à des consignes de votes ou dessous de table, ça c’est le propre de ces gens qui sont en panne d’idées et inventent des arguties faute d’arguments… »
Mais cet enchaînement des événements au Sénat en moins de 48h, beaucoup le dénoncent également. À commencer par Roland Ratsiraka, interviewé au cours de la manifestation du « collectif des 11 candidats », hier : « C’est vraiment une République bananière. Je suis triste de constater ça, de voir que tous les jours, les juristes, les institutions du pays font honte. C’est la honte de la nation. Je n’ai jamais vu la nation recevoir autant de violences en termes de gouvernance et de droit. C’est surréaliste, c’est une catastrophe. Je ne suis pas étonné, mais je ne savais pas que tout allait empirer comme ça de jour en jour. On nous rit au nez, ce qui prouve que toutes nos revendications sont légitimes. »
Procédure illégale
Le 13 octobre, dans un communiqué signé par 41 organisations et déposé à la HCC, la société civile a dénoncé l’illégalité de cette procédure de convocation d’une session extraordinaire par le gouvernement et de destitution. « Cette session extraordinaire convoquée de manière précipitée et illégale a sciemment été organisée pour destituer le président actuel du Sénat suite à ses récentes révélations concernant le gouvernement, dans un dessein punitif » affirme le texte. « [Nous] demandons aux citoyens et acteurs soucieux de vivre dans un Madagascar stable et démocratique, de rester vigilants et engagés, et surtout de se tenir prêts à refuser et contester toutes manœuvres illégales au profit de quelques oligarques mais qui entraîneront notre pays dans le chaos et la majorité de nos compatriotes dans la misère », conclut ce communiqué.
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