Tuléar, au sud-ouest de la Grande île. L. Mouaoued/RFI
Le ministère de la Sécurité intérieure malgache a d’abord reconnu que les agents de police étaient en faute et avaient violé la loi. En conséquence, le directeur régional de la police et le directeur du commissariat central de Tuléar devaient être limogés dès dimanche.
Une enquête a été ouverte par la police qui doit procéder à des arrestations au plus vite. Sept personnes ont déjà été identifiées, alors qu’une cinquantaine de policiers seraient impliqués dans le lynchage du magistrat.
Rappelons que ces incidents ont éclaté quand des policiers ont exigé la libération d’un de leurs collègues condamné. Ce dernier restera bien en prison, contrairement aux informations émanant de la police nationale vendredi dernier.
Malgré ces résolutions, la méfiance persiste entre la police et la justice : l’autopsie conclut à une mort due à « un arrêt cardiaque », telle était la thèse défendue par la police dès le jour du drame.
« Nous faisons un démenti », s’est insurgée la ministre de la Justice jointe dimanche par RFI. « Ces résultats nous laissent perplexes, il y a des soupçons », a-t-elle ajouté, rappelant que des magistrats, des journalistes et de nombreux badauds ont assisté à l’agression du substitut du procureur. Une contre-expertise pourrait être demandée.
Tous les tribunaux de l’île seront fermés lundi. Le syndicat des magistrats décidera dans la matinée de la suite à donner au mouvement de grève.
Source: RFI
Une enquête a été ouverte par la police qui doit procéder à des arrestations au plus vite. Sept personnes ont déjà été identifiées, alors qu’une cinquantaine de policiers seraient impliqués dans le lynchage du magistrat.
Rappelons que ces incidents ont éclaté quand des policiers ont exigé la libération d’un de leurs collègues condamné. Ce dernier restera bien en prison, contrairement aux informations émanant de la police nationale vendredi dernier.
Malgré ces résolutions, la méfiance persiste entre la police et la justice : l’autopsie conclut à une mort due à « un arrêt cardiaque », telle était la thèse défendue par la police dès le jour du drame.
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Source: RFI
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