Les acteurs de la filière de la région du Bongolava, qui abrite le marché aux zébus de Tsiroanomandiby, dans le centre de Madagascar, avaient cessé de fournir la viande vers la capitale. Or, chaque semaine, ce sont des milliers de zébus qui transitent sur ce marché, l'un des plus importants du pays, avant de prendre la route vers Antananarivo.
Au terme de deux jours de négociations, les éleveurs ont obtenu gain de cause, vendredi 26 mai.
Eleveurs et autorités du Bongolava sont ainsi parvenus à trouver une issue favorable au mouvement de contestation. La principale victoire de la coopérative Mada Omby, qui regroupe les acteurs de la filière zébus, fut la mise en place d'un guichet unique pour la perception des taxes sur le marché bovin de Tsiroanamandiby. Une mesure qui vise à plus de transparence.
Les éleveurs dénonçaient en effet les rackets de certains gendarmes. Ils disposeront désormais d'informations claires sur les montants à payer.
Par ailleurs, un arrêté régional fixe désormais le prix de la fiche individuelle de bovidé à 12 000 ariary (environ 3 euros). Le document mentionne l'origine et le propriétaire du zébu. Indispensable pour empêcher la vente des bêtes volées dans le circuit légal.
Reste que la coopérative demande toujours la présence permanente de militaires dans certaines zones, connues pour être fréquentées par les dahalos, les voleurs de bovins. Cependant, la fourniture en viande de zébu vers la capitale va reprendre « petit à petit », indiquent les éleveurs.
Une nouvelle qui satisfait les consommateurs. Car même si la situation n'était pas au point de la pénurie de viande de zébu, cette suspension de l'approvisionnement a eu des conséquences pour le porte-monnaie des Tananariviens. Le prix a flambé sur les étals des bouchers, passant à 11 000 ariary le kilogramme contre 7 000 ariary habituellement.
Au terme de deux jours de négociations, les éleveurs ont obtenu gain de cause, vendredi 26 mai.
Eleveurs et autorités du Bongolava sont ainsi parvenus à trouver une issue favorable au mouvement de contestation. La principale victoire de la coopérative Mada Omby, qui regroupe les acteurs de la filière zébus, fut la mise en place d'un guichet unique pour la perception des taxes sur le marché bovin de Tsiroanamandiby. Une mesure qui vise à plus de transparence.
Les éleveurs dénonçaient en effet les rackets de certains gendarmes. Ils disposeront désormais d'informations claires sur les montants à payer.
Par ailleurs, un arrêté régional fixe désormais le prix de la fiche individuelle de bovidé à 12 000 ariary (environ 3 euros). Le document mentionne l'origine et le propriétaire du zébu. Indispensable pour empêcher la vente des bêtes volées dans le circuit légal.
Reste que la coopérative demande toujours la présence permanente de militaires dans certaines zones, connues pour être fréquentées par les dahalos, les voleurs de bovins. Cependant, la fourniture en viande de zébu vers la capitale va reprendre « petit à petit », indiquent les éleveurs.
Une nouvelle qui satisfait les consommateurs. Car même si la situation n'était pas au point de la pénurie de viande de zébu, cette suspension de l'approvisionnement a eu des conséquences pour le porte-monnaie des Tananariviens. Le prix a flambé sur les étals des bouchers, passant à 11 000 ariary le kilogramme contre 7 000 ariary habituellement.
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