Béatrice Atallah, la présidente de la Cénit, Commission électorale indépendante pour la transition.
Si sur la Grande Ile, beaucoup doutent du respect du calendrier électoral, officiellement, chacun se dit confiant. Si les désaccords politiques persistent, l’organisation technique du scrutin serait, elle, sur de bons rails. C’est en tout ce qu’affirme la présidente de la Cénit, la Commission électorale indépendante pour la transition.
Selon Béatrice Atallah, deux mois après le début de l’opération plus de 55% des électeurs ont été recensés. Il n’y a ni retards, dit-elle, ni difficultés liées à l’enclavement de certaines régions ou à l’insécurité dans le Sud.
Et l’optimisme est le même pour le financement du scrutin : « On n’a pas de problème sur cela. La communauté internationale s’est engagée dans la feuille de route de la sortie de crise d’aider Madagascar. Et je pense que la communauté internationale ne va pas laisser tomber Madagascar. On viendra nous aider. Il nous manque rien, on a tout ».
Et pourtant aujourd’hui, seule l’Union européenne, la Suisse et la Norvège ont débloqué des fonds aux côtés de l’Etat malgache. La France ou encore les Etats-Unis restent en retrait.
Ainsi, il y a un mois et demi, lors du dernier bilan officiel, 40 millions de dollars manquaient à l’appel sur les 71 nécessaires pour organiser les élections en temps voulu.
Source: RFI
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