L'angoisse des militants écologistes malgaches, Clovis Razafimalala la connaît bien. Par précaution, sa femme et ses enfants ne vivent plus avec lui. Depuis dix ans, il s'évertue à dénoncer les trafics de bois de rose dans les forêts de sa région, dans le nord-est de Madagascar.
Arrêté en septembre 2016, Clovis a passé dix mois en prison en attendant son procès. Accusé, entre autres, d'incitation à la rébellion, il est finalement condamné en juillet dernier, à cinq ans de prison avec sursis : « C’était un moyen de me faire taire à mon avis. Je ne peux pas trop parler depuis cinq ans. Je ne peux pas dévoiler quelque chose concernant les trafics. Je conserve la forêt. Cela dérange beaucoup parce que j’ai eu beaucoup de menaces en faisant mon travail, des menaces de mort ».
« C'est très dangereux d'être activiste à Madagascar »
Parmi la dizaine d'organisations de la société civile qui se sont rassemblées pour défendre les droits humains, l'Alliance Voahary Gasy, la plateforme des associations environnementales malgaches. Et son président Ndranto Razakamanarina connaît bien les risques encourus par les activistes : « C’est très dangereux d’être un activiste à Madagascar. La société civile ne se taira pas malgré que les autorités ne nous écoutent pas toujours. Ce que nous attendons, c’est que ces gens-là qui luttent pour le bien des ressources naturelles à Madagascar puissent avoir leurs droits aussi. Parce que vous savez qu’il y a quatre activistes qui ont été incarcérés pour des raisons qui sont fausses, selon nous. Et on voudrait vraiment la protection de ces activistes et de leur famille ».
La dernière arrestation d'un activiste environnemental date du mois dernier. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis.
Arrêté en septembre 2016, Clovis a passé dix mois en prison en attendant son procès. Accusé, entre autres, d'incitation à la rébellion, il est finalement condamné en juillet dernier, à cinq ans de prison avec sursis : « C’était un moyen de me faire taire à mon avis. Je ne peux pas trop parler depuis cinq ans. Je ne peux pas dévoiler quelque chose concernant les trafics. Je conserve la forêt. Cela dérange beaucoup parce que j’ai eu beaucoup de menaces en faisant mon travail, des menaces de mort ».
« C'est très dangereux d'être activiste à Madagascar »
Parmi la dizaine d'organisations de la société civile qui se sont rassemblées pour défendre les droits humains, l'Alliance Voahary Gasy, la plateforme des associations environnementales malgaches. Et son président Ndranto Razakamanarina connaît bien les risques encourus par les activistes : « C’est très dangereux d’être un activiste à Madagascar. La société civile ne se taira pas malgré que les autorités ne nous écoutent pas toujours. Ce que nous attendons, c’est que ces gens-là qui luttent pour le bien des ressources naturelles à Madagascar puissent avoir leurs droits aussi. Parce que vous savez qu’il y a quatre activistes qui ont été incarcérés pour des raisons qui sont fausses, selon nous. Et on voudrait vraiment la protection de ces activistes et de leur famille ».
La dernière arrestation d'un activiste environnemental date du mois dernier. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis.
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