A Madagascar, le conflit entre une partie de la population du village de Soamahamanina, à 70 km à l’ouest de la capitale Antananarivo et les autorités prend de l’ampleur. En cause, une entreprise chinoise qui a obtenu l’autorisation d’extraire les minerais du sous-sol. Depuis plusieurs mois, certains sont pour ce projet minier, mais beaucoup de villageois veulent qu’on leur rende leurs terres. Les activités à la mine ont été suspendues, mais ni les autorités, ni les villageois ne sont prêts à reculer et plusieurs manifestations ont dégénérés en affrontement. Jeudi dernier un millier de personnes manifestaient, aux grenades lacrymogènes ont répondu des jets de pierres et de briques. Une dizaine de personnes, gendarmes et manifestants, ont été blessées. Six manifestants sont incarcérés. Et les politiciens s’en mêlent et la situation est devenue explosive pour le régime. Jeanne Richard a rencontré Zo Randriamaro, coordinatrice du Centre de recherche et d’appui pour les alternatives de développement - océan Indien (CRAAD-OI), qui aide les villageois dans leurs revendications.
Autres articles
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou