Le 8 mars 2017, le cyclone Enawo vient de frapper le district de Maroantsetra dans le nord-est de Madagascar. Par certains endroits, les eaux atteignent les toits des maisons. En quelques jours, le niveau de l'eau diminue largement, mais quatre mois après le passage du cyclone, Maroantsetra reste très enclavé.
« À l'heure actuelle et depuis le passage du cyclone Enawo, il n'y plus d'accès par la route. À cause de la saison des pluies et de la mer qui est assez violente en ce moment, il n'y a plus d'accès par la mer. Et donc il reste l'air et ça reste un moyen de transport relativement compliqué. Et ça, c'est juste pour atteindre Maroansetra. En fait, il n'y a pas de route là-bas. On ne se déplace qu'en pirogue et parfois atteindre certains villages nous prend deux jours », explique Ketsia Bonnaz, coordinatrice de projet chez Medair Madagascar.
L'organisation humanitaire a appuyé la reconstruction des maisons détruites, la désinfection de plus de 800 puits et la formation d'artisans à la fabrication de maisons résistantes. Selon Klaas B.J. Overlade, directeur national de Medair Madagascar, il faut encore former des comités locaux pour coordonner au mieux les opérations de secours : « On a vraiment besoin de connaître dans les villages, les communes, combien (il y a) de morts, combien de blessés, ainsi de suite, pour prioriser les aides. C'est un grand travail de fourmis. C'est aussi important que ce comité local ait un petit équipement : un mégaphone, un drapeau... pour alerter la population ».
Prochaine étape : mettre en place, chaque année, des exercices de simulations, renforcer la prévention dans les écoles, à la radio, mais aussi lors de visites à domicile.
« À l'heure actuelle et depuis le passage du cyclone Enawo, il n'y plus d'accès par la route. À cause de la saison des pluies et de la mer qui est assez violente en ce moment, il n'y a plus d'accès par la mer. Et donc il reste l'air et ça reste un moyen de transport relativement compliqué. Et ça, c'est juste pour atteindre Maroansetra. En fait, il n'y a pas de route là-bas. On ne se déplace qu'en pirogue et parfois atteindre certains villages nous prend deux jours », explique Ketsia Bonnaz, coordinatrice de projet chez Medair Madagascar.
L'organisation humanitaire a appuyé la reconstruction des maisons détruites, la désinfection de plus de 800 puits et la formation d'artisans à la fabrication de maisons résistantes. Selon Klaas B.J. Overlade, directeur national de Medair Madagascar, il faut encore former des comités locaux pour coordonner au mieux les opérations de secours : « On a vraiment besoin de connaître dans les villages, les communes, combien (il y a) de morts, combien de blessés, ainsi de suite, pour prioriser les aides. C'est un grand travail de fourmis. C'est aussi important que ce comité local ait un petit équipement : un mégaphone, un drapeau... pour alerter la population ».
Prochaine étape : mettre en place, chaque année, des exercices de simulations, renforcer la prévention dans les écoles, à la radio, mais aussi lors de visites à domicile.
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