De nouveaux clichés satellitaires, en possession de la Chine, montreraient plusieurs objets flottant dans le « couloir sud » qui s'étend de l'Indonésie au sud de l'océan Indien. C’est ce qu’ont rapporté les autorités malaisiennes ce samedi 22 mars. Pékin, par l’intermédiaire de son ambassadeur à Kuala Lumpur, a fait savoir à ces dernières qu’il allait envoyer des navires pour « vérifier » ces premières informations.
Cette troisième journée de recherches au-dessus de l'océan Indien a débuté avec une bonne météo, une visibilité excellente, et plus d'avions patrouilleurs. Les appareils militaires australiens, néo-zélandais et américains, dont l'autonomie est de deux heures une fois la zone atteinte, ont été rejoints par deux avions de ligne, des très longs courriers, qui, eux, peuvent survoler la zone pendant cinq heures.
Recherches étendues
Un renfort bienvenu car la zone de recherche a dû être étendue ce samedi de 23 000 à 36 000 km2, décision prise sur la foi des informations fournies par les balises larguées jeudi dans l'océan, et qui renseignent les sauveteurs sur la force des vents et des courants océaniques.
Les débris localisés par le satellite à 4 heures d'avion de Perth dimanche dernier, dans une zone déjà très isolée et hors des routes maritimes et aériennes traditionnelles, pourraient avoir dérivé encore plus loin, à la vitesse possible de 1 à 2 milles nautiques par heure. Reste à savoir s'ils n'ont pas coulé depuis.
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