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Mali: la Cédéao souhaite le désarmement du MNLA

A l'issue du sommet des chefs d'Etat de la Cédéao qui se tenait mercredi et jeudi derniers à Yamoussoukro en Côte d'Ivoire, l'Afrique de l'Ouest a souhaité que la force de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) soit à terme transformée en une mission de paix de l'ONU. Dans le communiqué final, une déclaration est passée inaperçue. Elle est pourtant importante puisqu'elle stipule que le dialogue inter-malien doit passer par le désarmement des rebelles touaregs du MNLA.



A Gao, on pouvait lire le 2 février dernier sur cet arbre «Azawad», le nom qui désigne la région du nord du Mali revendiquée par le MNLA. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
A Gao, on pouvait lire le 2 février dernier sur cet arbre «Azawad», le nom qui désigne la région du nord du Mali revendiquée par le MNLA. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU

Cette déclaration très radicale pose quelques questions, d'abord par rapport à la France, qui en ce moment collabore avec le MNLA à Kidal pour mener sa traque contre les jihadistes. La rébellion touarègue a bénéficié d'un traitement de faveur de l’armée française, qui a fait du MNLA un allié. La déclaration de la Cédéao pourrait donc être interprétée comme une désapprobation implicite de la position des autorités françaises.

Reste à savoir si la France maintiendra cette liaison avec le MNLA une fois les opérations contre al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) terminées. En tous cas, dans les rangs de la rébellion touarègue, l'exigence du désarmement est qualifiée de moquerie. Il n'est pas question d'accepter d’être désarmés avant qu'un dialogue ne s'ouvre avec Bamako et qu'une feuille de route soit signée entre nous, explique Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, chargé des relations extérieures au MNLA.

Autre question posée par cette exigence de désarmement formulée par les chefs d'Etat de la Cédéao : quid de la médiation burkinabè ? Est-elle définitivement enterrée ? Le responsable du MNLA confirme que depuis le mois de janvier dernier, il n'y a eu aucun contact, ni avec le médiateur de Ouagadougou, ni avec les autorités de transition à Bamako.
Source: RFI


Samedi 2 Mars 2013 - 12:43


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1.Posté par afric15 le 02/03/2013 15:16
désarmer le mnla?et voila que les intentions de la misma et la cédéao se précisent de plus en plus!leurs problemes ce n'est pas le terrorisme islamiste,ils se sont d'ailleurs bien accomodés depuis une décénie,leurs vrai probleme c'est bien le mnla,que d'ailleurs,la communauté internationale a reconnu en tant que representant du peuple de l'azawad par le seul fait qu' il est allié de la france dans sa guerre contre le terrorisme..donc messieurs de la cedeao et de la misma,un peu de décense et de respect a ceux qui risquent leurs vies pour la paix dans l'azawad.

2.Posté par tamasheq le 04/03/2013 21:53
le Mnla allié avec la France? c'est une plaisanterie même s'il existe des contact avec les militaires on ne peux parler d'une alliance avec l'état Français, les relations entre le Mnla et l'armée Française sont les mêmes que celles entretenues entre le Mnla avec Aqmi et Ansar dine, c'est à dire des rapprochements de circonstances et d'interets. Je ne pense pas qu'une fois le problème Aqmi et otages réglé l'état français s'engange pres du Mnla pour une indépendance ou une autonomie de (l'azawad).
Ceci créerais un précédent dans l'ingérence de la politique intérieure d'un état souverain, ne pas oublier que le Niger en plus de partager une frontière avec le mali partage aussi des population commune et au moment ou Areva se prépare à renégocier les concession d'Arlit je ne vois pas le gouvernement français prendre cause pour un partage de territoire.
De plus le problème du Mali est bien plus grand que la seule représentation du peuple touareg pour qui j'ai le plus grand respect, mais dont le Mnla ne me semble pas représenter la majorité.

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